Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, vient d'instruire le Service central de la santé, de l'action sociale et des sports (SCSASS) au niveau de la Sûreté nationale pour l'amélioration et l'optimisation de la prise en charge médicale du policier et de sa famille, « quel que soit son lieu d'activité », indique-t-on au niveau de la cellule de communication de la DGSN. Outre la prise en charge médicale assurée par les structures propres à la DGSN et les conventions conclues avec des cliniques privées spécialisées, le DGSN a également demandé aux responsables du SCSASS de suivre les dossiers des fonctionnaires de la police et des ayants droits, notamment les demandes liées à une prise en charge à l'étranger. A cet effet, le général-major Hamel a insisté sur la nécessité d'étudier ces demandes, notamment les cas urgents et compliqués, en accélérant la procédure en coordination avec la Cnas et les autres organes. C'est dans ce cadre que s'inscrit la visite effectuée, hier, par des officiers de la SCASSS et la cellule de communication de la DGSN à une jeune fille hospitalisée depuis une année au service de gastrologie du CHU Mustapha-Pacha. « C'est la fille d'un policier assassiné par les terroristes », nous explique un officier du SCSASS. La jeune fille, qui souffre de la maladie de Crohn depuis 2007, une maladie qui provoque une inflammation et une irritation d'une partie de l'appareil digestif, a subi plusieurs interventions chirurgicales. « Son état s'est aggravé ces derniers jours, ce qui nécessite une prise en charge à l'étranger », explique sa mère. « Je vous transmets l'engagement du DGSN pour le règlement de cette affaire. Votre demande a été étudiée et nos services travaillent avec ceux de la Cnas pour la prise en charge de votre cas. Le DGSN a affirmé qu'il ne ménagera aucun effort pour la prise en charge médicale des policiers et des ayants droit », a indiqué l'officier. Par ailleurs, la DGSN a instauré une tradition, dans le cadre de l'humanisation de l'institution, à travers la programmation de visites aux policiers hospitalisés, notamment ceux blessés dans le cadre de leurs missions.