La direction générale de la Sûreté nationale et le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière procéderont, au cours de la semaine prochaine, à la signature d'une importante convention de coopération permettant essentiellement une meilleure prise en charge des besoins du personnel de la police et les ayants droit en matière de santé. La nouvelle convention censée, également, définir les interventions des établissements publics de santé au profit des centres de santé de la Sûreté nationale a été annoncée hier par le ministre du secteur, Abdelmalek Boudiaf, en marge de la cérémonie d'ouverture des 8es journées de formation médicale continue de la Sûreté nationale qui se déroulent à la direction de l'administration générale de la DGSN à Alger. Le représentant du gouvernement a indiqué que d'importants efforts sont consentis pour améliorer les services médicaux de la Sûreté nationale, dans l'objectif d'atteindre une meilleure qualité de service et «arriver au niveau atteint par la santé militaire». A noter que la nouvelle convention dédiée essentiellement à la formation et au renforcement du corps médical de la police vient s'ajouter aux 163 autres conventions établies par la DGSN avec les établissements de santé publique répartis sur tout le territoire national dans les domaines de la chirurgie médicale, l'imagerie et les examens biologiques ainsi qu'aux 165 autres conventions dans le cadre de la médecine du travail. Lors de son intervention à l'ouverture du séminaire de deux jours, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a appelé les participants à favoriser un débat fructueux sur les différents mécanismes du développement et de modernisation de la santé. Il affirme que son département prête une attention particulière à la formation en général dont celle relative à la santé et ce, «afin d'élargir le cadre de la prise en charge médicale du personnel», assurant que son institution a mobilisé tous les moyens humains et matériels nécessaires et renforcé sa coopération avec d'autres institutions dont les services de santé militaires qui, selon lui, n'ont épargné aucun effort pour assister les services de la santé de la police. Le général-major a, par ailleurs, souligné l'importance du développement des services médicaux de son institution et son rôle dans «l'allègement des tâches des établissements de la santé publique et ce, en prenant en charge une partie importante de la population parmi les familles du travailleurs de la police». A noter, selon les précisions de la DGSN, que le nombre de ces familles avoisine 1,2 million de personnes. Un nombre correspondant aux familles des policiers en activité et en retraite qui avoisine les 200 000 à moyenne de cinq membres par famille. Pour rappel, l'institution compte des structures médicales locales et régionales dont l'hôpital de la Sûreté nationale à Alger, trois polycliniques régionales, trois centres régionaux d'analyses médicales et exploration radiologique, 15 centres médico-sociaux, trois centres de protection maternelle et infantile et un centre de rééducation fonctionnelle. Elle compte, également, des centaines de médecins dans différentes spécialités dont 164 psychologues chargés de l'évaluation psychologique permanente du personnel actif et de la prise en charge des policiers victimes de divers accidents de travail.