La Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) lance, depuis le 13 mai dernier, une campagne sous le slogan « C'est moi qui décide ». L'Association algérienne de planification familiale (AAPF), qui en est membre, a pris le relais en Algérie. Le lancement s'est effectué en présence des cadres de l'Etat, du mouvement associatif, des organisations des Nations unies et de personnalités. Il s'agit de faire appel aux leaders mondiaux pour qu'ils apportent leur soutien aux droits élémentaires des gens sur le plan sexuel et reproductif, pour qu'ils puissent décider de leur corps, de la personne avec qui ils vivent et d'avoir ou non des enfants. En prenant le relais du slogan de l'IPPF, l'Association algérienne de planification familiale a déclaré que la lutte contre la pauvreté passe impérativement par la défense de la santé et des droits sexuels et reproductifs, et c'est la raison pour laquelle elle lance la campagne « C'est moi qui décide » à Alger. Cette campagne est lancée à la même date dans 172 pays du monde entier. Les associations membres de l'IPPF sont déjà en train d'organiser des événements destinés à rallier le soutien des parlementaires. La campagne se donne pour objectif de recueillir un million de signatures en vue de les présenter au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, à l'été 2015. Le choix du moment est décisif, alors que les leaders mondiaux sont en train de décider ce qui va remplacer les Objectifs du Millénaire pour le développement. Il est impératif que la santé et les droits sexuels et reproductifs soient inscrits au cœur de ces nouveaux objectifs. De son côté, le directeur général de l'IPPF, Tewodros Melesse, a déclaré qu'il « s'agit là d'une occasion sans précédent pour assurer un monde de justice, de choix et de bien-être pour tous les peuples ». « C'est ce monde-là qui aboutira au développement durable », a-t-il conclu.