Le festival national du théâtre amateur de Mostaganem est un des événements qui ont tatoué la mémoire culturelle du pays. Azziz Mouats retrace son histoire ; fait revivre ceux qui ont fait ses heures de gloire. Le livre est l'œuvre d'un militant de la mémoire. Il est dans la posture du chasseur d'ombres qui passe son temps dans les bas-fonds de l'histoire. Il est en quête de noms disparus qui, au fil du temps, deviennent des amis très proches, presque encombrants. Cet écrivain journaliste, Aziz Mouats, vient de publier aux éditions « Apic » un livre intitulé « Des louveteaux de Tigditt aux ombres chinoises », dans lequel il retrace l'histoire du festival national du théâtre amateur de Mostaganem qui est le rendez vous incontournable des amoureux du théâtre depuis près d'un demi-siècle. Il nous a confié, lors d'une rencontre en marge de la cérémonie de clôture du 47e festival national du théâtre amateur de Mostaganem, son vif espoir. « J'espère que ce livre incitera d'autres à continuer l'œuvre de consignation de ces années flamboyantes ». Il serait malvenu de croire qu'avec ce premier ouvrage nous soyons parvenus à répertorier toutes les facettes de cette fabuleuse aventure », lit-on sur la jacquette de cet opus. Né à Skikda en 1950, Aziz Mouats est agronome ayant suivi justement une formation à l'ITA de Mostaganem, avant de décrocher son doctorat à l'université de Rennes. Ce journaliste à El Watan se dit militant de la mémoire et féru de l'histoire de l'Algérie dans toutes ses dimensions. Il est aussi un grand amateur de théâtre et de poésie arabe classiques.