L'Iran multiple les « bons points ». Premier point : la visite « historique » effectuée, pour la première fois, par l'émir du Koweït, cheïkh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, à Téhéran. Selon le sous-secrétaire des Affaires étrangères koweïtien, Khaled al-Jarallah, cette visite pourrait entraîner « un effet positif sur l'avenir, la sécurité et la stabilité des pays du Conseil de coopération du Golfe » ajoutant que son pays est aussi « prêt à jouer le rôle » de médiateur entre l'Iran et l'Arabie saoudite. L'autre point, l'invitation lancée en mai au chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif pour une visite à Ryadh. Le troisième point avec l'Agence internationale de l'énergie atomique. Yukiya Amano, son chef, a salué, hier, à Vienne les efforts de l'Iran concernant son programme nucléaire. « Ces efforts et d'autres mesures acceptées par l'Iran sont un nouveau pas en avant bienvenu » a-t-il souligné, précisant que l'Agence « n'est pas en mesure de garantir de manière crédible l'absence de matériaux et d'activités nucléaires en Iran, ni, par conséquent, de conclure que l'ensemble des matériaux nucléaires en Iran sont liés à une activité pacifique ».