Le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohammed Laksaci, a soulevé les principaux obstacles qui entravent encore la reprise solide et durable de la croissance mondiale, citant le poids de la dette publique et les dysfonctionnements du secteur financier des pays industrialisés. M. Laksaci a fait cette intervention au nom du groupe des pays qu'il représente (Algérie, Afghanistan, Ghana, Iran, Maroc, Pakistan et Tunisie) à la réunion du Comité Monétaire et Financier International (CMFI) auprès du Fonds monétaire international. «Si l'économie mondiale a poursuivi sa reprise, celle-ci demeure, toutefois, inégale». Par ailleurs, M. Laksaci a appelé à un engagement clair pour «éviter les mesures protectionnistes afin de pouvoir soutenir une croissance forte et plus équilibrée». Abordant la question de la gouvernance au sein du FMI, M. Laksaci a réaffirmé que «la réforme des quotes-parts est centrale pour redresser la formule dans la distribution des quotes-parts entre pays avancés et pays émergents et en développement et renforcer ainsi la légitimité, la pertinence et l'efficacité du Fonds».