Le FFS tergiverse concernant la décision qu'il compte prendre au sujet de sa participation ou non aux consultations sur la révision constitutionnelle. Il y a deux jours, les cadres de la direction se sont réunis pour trancher cette question. Mais en vain. Le parti maintient le suspense et affirme, par la voix de son secrétaire national à l'information, Youcef Aouchiche, que la position du FFS sera rendue publique « au moment opportun ». Cette posture coïncide avec la décision du parti de répondre favorablement à l'invitation de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLDT) « pour assister à la conférence qui aura lieu le 10 juin et débattre des différentes politiques et étapes qui peuvent assurer le pays vers un nouveau destin, dans l'intérêt de l'Algérie et de tous les Algériens », précise un communiqué du FFS. « Dans un esprit de consensus et pour des raisons de principe, le FFS décide de répondre favorablement à cette invitation pour exposer son point de vue sur cette conférence », ajoute le communiqué signé par Ahmed Betatache, premier secrétaire du parti. Il faut savoir que Mohand Amokrane Cherifi, membre de l'instance présidentielle du FFS, a reçu également une invitation à participer aux consultations sur la révision constitutionnelle en sa qualité de conseiller principal de l'Unitar (Institut des Nations unies pour l'information et la recherche).