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Rire et dérision
Générale de « Ya chari Dala » au TNA
Publié dans Horizons le 11 - 07 - 2014


Metteur en scène, comédien, acteur aux multiples talents qui s'est taillé une solide réputation, Djamel Guermi ne cesse de nous surprendre. Il a offert avec la coopérative agricole pour le théâtre et la vidéo « Aya Malak », jeudi dernier au TNA, une comédie noire intitulée « Ya chari dala » (à chacun son tour) sur un texte de Sid-Ali Bouchafaâ. Pour Djamel Guermi, « ce texte est universel vu qu'il traite un sujet qui touche toutes les sociétés, la cupidité et l'avidité ». Devant un public relativement nombreux, le spectacle, de 70 minutes, rend dans le rire et la dérision les desseins scabreux et des relations malsaines pouvant exister dans la vie des couples qui se sont pourtant promis amour et fidélité. El Wardi, personnage du troisième âge campé par Mourad Khan (qui a assuré la direction d'acteurs), décide de se remarier avec une jeune femme qui, voulant vivre avec un autre homme, fomente avec celui-ci un stratagème pour accaparer la fortune du vieillard. Cet homme, notaire de son état et fin connaisseur des textes de loi, fait signer, à l'insu de la jeune femme, des documents à El Wardi qui le consacrent ainsi seul légataire de tous ses biens. La ruse aurait été parfaite si le vieillard n'avait pas annoncé à ses arnaqueurs que sa signature était nulle car tous les biens étaient au nom de sa première épouse. Les comédiens Mourad Khan, son fils Zakaria, Redouane Merabet, Louiza Nehar et Assia Amrouche se sont surpassés, se donnant la réplique dans un jeu d'acteur concluant où ils ont réussi la prouesse de se substituer à la scénographie par une illustration intelligente de certains éléments scéniques. Dans un décor nu, offrant tous les espaces de la scène aux comédiens, le spectacle s'est déroulé sur une seule grande « séquence », déclinée en plusieurs situations savamment interprétées. La musique et l'éclairage ont efficacement contribué à la création des différentes atmosphères, s'adaptant aux situations interprétées et donnant l'impression de l'existence de plusieurs tableaux. La forme clownesque donnée au spectacle « Ya chari dala » qui aborde un sujet sérieux, traitant d'une réalité sociale non assumée et encore occultée, a été difficile à réaliser et a requis une grande exigence dans l'interprétation. Cette comédie évoque l'histoire de deux femmes. L'une est battue par son époux. La seconde, plus jeune, est plus veinarde vu qu'elle est la seconde épouse d'un homme qu'elle a sciemment choisi pour sa fortune. Cette pièce touche du doigt le mariage de raison et celui que motive le matériel. Ici, les personnages éclatent le cadre conventionnel de la comédie pour interpeller le public. Les qualités didactiques des personnages se sont vues confirmées car es derniers ont fait appel à leur franc-parler de plus en plus, pour faire passer des messages. Djamel Guermi et son équipe composée de Louiza Nahar, Mourad Khan, Zakaria Khan, Assia Amrouche, Redouane Mrabet se sont distingués dans la sincérité dans le jeu. Pour eux, être comédien c'est être une sorte de miroir des autres. Représenter leurs travers, leurs ridicules, leurs bassesses, leurs grandeurs, leurs joies, leurs peines, la vie en somme. C'est montrer aux humains comment ils sont. Ce spectacle est savoureux et enjoué. La mission majeure de la coopérative agricole pour le théâtre et la vidéo « Aya Malak », est de soutenir les nouvelles créations et encourager les jeunes auteurs et comédiens. Le spectacle sera présenté le 20 juillet à Boumerdès.

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