La répression israélienne ne veut pas entendre raison. Rien ne semble arrêter sa folie meurtrière. A ce sujet, une pièce de théâtre intitulée «Retour à Haïfa», adaptée de l'œuvre du regretté Ghassan Kanafani a été représentée dimanche dernier au soir à Alger, lors du 2e FITA, festival international du théâtre algérien, du 14 au 25 octobre 2010. Une puissance de feu inouïe s'abat sur le peuple palestinien. Des bombardements intensifs. une perte humaine incessante. L'histoire, d'une durée d'une heure tourne autour du combat révolutionnaire d'un peuple opprimé, des afflictions d'une mère, des enfants et les douleurs silencieuses. Le metteur en scène voudrait ainsil, témoigner son soutien dans le domaine qu'il maîtrise le mieux, la mise en scène. Pour lui, cette pièce de théâtre peut contribuer modestement à l'allègement des souffrances des palestiniens. Cette équipe du «Toqos théâtre», veut ainsi partager et mettre à contribution son talent pour des causes justes. La trame de cette œuvre tourne autour d'un parcours d'un couple banni de sa terre natale. Il décide un jour de revenir au bercail. Il découvre alors que son ancienne maison est occupée par une juive et son fils, qu'elle a adopté, s'appelle maintenant Dov, et sert dans l'armée israélienne… Et c'est à partir de ce moment que les événements de ce récit prennent naissance. Dans un décor ordinaire et presque nu, ce monologue nous plonge d'emblée, dans un univers à la fois ancien et moderne où diverses émotions se confondent, l'avidité, la mort, la vie, l'amour, la haine, le mépris, la souffrance. Une comédie noire. Un comédien. Des performances. Il réussit à animer les espaces et fait interroger les esprits.... Un univers affligeant. Cette adaptation théâtrale se veut un réel travail de recherche où le metteur en scène exhorte la conscience sociale. Le spectacle a, finalement pu tenir en haleine le public qui a exprimé son admiration pour le jeu du comédien par des applaudissements nourris.