Les débats autour de ce document de 96 pages dont nous avons obtenu une copie sont programmés pour les journées de dimanche et lundi prochains. Cette déclaration de politique générale illustrée par des tableaux et des données chiffrées, tant revendiquée par la classe politique couvre l'année 2009 et le premier semestre de l'année en cours, à savoir une période qui se distingue par divers considérants. Une sorte de bilan de l'action gouvernementale, accompagné des contours du prochain programme quinquennal 2010-2014, avec tout ce qu'il implique comme ressources etefforts. Ainsi, le premier chapitre est consacré à l'amélioration du cadre de vie et de l'environnement de la société et du développement, à travers l'amélioration de la situation sécuritaire, cheval de bataille de la plus haute autorité du pays. Entre autres, la préservation de la quiétude des citoyens, la modernisation de la gouvernance, notamment la justice et le service public local et la promotion de l'environnement. Un deuxième chapitre relate l'état et les perspectives du développement humain dans ses différentes composantes. Un troisième est consacré à la consolidation des infrastructures de base. Enfin, un quatrième chapitre se penche sur l'état du développement économique à la fin de l'année dernière et ses projections. La seconde partie de ce document est consacrée par contre au programme quinquennal de développement pour la période 2010 à 2014 abordé à travers quatre chapitres. Le premier expose et explique le volume financier de ce programme. Le second présente les objectifs du programme en matière d'aménagement et de développement du territoire. Le troisième chapitre décrit la substance et les objectifs du programme en matière du développement humain, au service du développement économique. Le quatrième chapitre présente, quant à lui, les objectifs de la période quinquennale 2010 à 2014 en matière économique en vue de conforter la compétitivité de l'économie nationale. Il décrit aussi la méthode suivie et en explique les fondements et souligne enfin combien le succès de cette nouvelle étape exige une paix sociale se nourrissant du dialogue entre les partenaires socio-économiques et s'appuyant aussi sur le respect de la loi par tous. La politique extérieure conduite sous l'autorité du président de la République n'est pas abordée en détail dans ce document dès lors qu'elle est l'objet d'un consensus parfait entre les pouvoirs exécutif et législatif, précise le document.