La rencontre de jeudi dernier entre le Syndicat national des médecins généralistes de la santé publique (SNMGSP) et les représentants du ministère de la Santé a été fructueuse pour plus de 4.000 praticiens. Ceux-ci devront passer, selon leurs années d'expérience, au grade de médecin principal, après avoir passé le concours national prévu avant la fin de l'année en cours, ou à celui de médecin chef. Selon le Dr Salah Laouar, président du syndicat, cette rencontre avec les représentants de la tutelle dans le cadre des négociations de la plateforme des revendications a finalement débouché sur l'application de l'ancien statut particulier. Pour le syndicaliste, le passage au grade supérieur qui constitue un point essentiel de la plateforme a été arraché après des années de négociations. « Cette promotion concernera les médecins qui ont plus de 7 années d'expérience qui deviennent éligibles au concours de passage de grade de médecin généraliste à celui de médecin principal », explique le syndicaliste. Mais l'acquis important concerne les médecins ayant cumulé une expérience de plus de 12 années et qui sont toujours au même grade de médecin généraliste ou médecin principal. Ces derniers sont concernés par un concours (test basique sur la médecine) qui se tiendra avant la fin de l'année en cours et dans l'ensemble des établissements sanitaires du pays et durant la même journée afin de passer au statut de médecin chef. « Nous avons lutté pour que ces médecins expérimentés partent à la retraite avec un grade qui leur convient », a indiqué le président du SNMGSP. Autre motif de satisfaction : l'indemnité de performance, évaluée à 30% du salaire, a été accordée à l'ensemble des médecins généralistes. Autre point évoqué entre les deux parties, « les entraves syndicales dans les établissements sanitaires et surtout la sécurité dans les urgences où les médecins de garde sont souvent victimes d'agressions verbales et physiques », a noté le SG du SNMGSP, le Dr Slama.