Le Haut-Conseil de la langue arabe (HCLA) a commémoré, hier, au Musée national du moudjahid, le 40e jour du décès du diplomate Mohamed Saïdi et le 10e anniversaire de la mort du journaliste Kamel Ayache. « Cette commémoration intervient à l'occasion de la Journée nationale de la presse et du nouvel an de l'hégire. Les deux hommes méritent tous les hommages pour ce qu'ils ont accompli et leur soutien à la cause nationale à travers leurs positions et leurs écrits », dira Azzedine Mihoubi, président du HCLA. « J'ai connu Mohamed Saïdi au quotidien national Echaâb. Il m'encourageait et a été à mes côtés chaque fois que j'avais besoin d'aide ou de conseil », a-t-il affirmé. Parlant de Kamel Ayache, Mihoubi évoquera son brillant parcours. « Il restera le guide de la nouvelle génération de journalistes. Ils lui doivent beaucoup, vu sa riche expérience et son parcours glorieux », a-t-il souligné. Dans une brève intervention, Mme Amina Debache, présidente-directrice générale du quotidien Echaâb, a indiqué que « les défunts étaient des pionniers ». « Leur passage au sein de notre quotidien a été un honneur. En guise de reconnaissance, le journal leur a déjà rendu hommage à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance », a-t-elle rappelé.Pour sa part, le professeur Sadek Bakhouch, docteur d'Etat en philosophie, a rappelé sa collaboration avec Mohamed Saïdi. En effet, ils ont eu à préparer ensemble la conférence sur le savoir au niveau du HCLA qui avait vu la participation de plusieurs penseurs et hommes de culture algériens et étrangers. « Mohamed Saïdi était un véritable nationaliste et un homme de gauche convaincu », dira-t-il. Au sujet du défunt Kamel Ayache, le professeur Mohamed Bouazara a parlé « d'une figure nationale du monde de l'information ». « Mohamed Saïdi fut aussi un grand militant. Son œuvre "L'indépendance et la liberté", publiée en 2005, a fait revivre aux lecteurs les évènements vécus par notre peuple sur tous les plans. »