L'université d'été du Parti des travailleurs, tenue ces derniers jours à Alger, a pris fin hier. La loi de finances complémentaire, la rentrée sociale, le pouvoir d'achat des citoyens et le dossier de la jeunesse sont les principaux sujets «d'actualité» qui ont été passés en revue, trois jours durant, par les présents aux travaux de cette manifestation, estimés par les organisateurs à plus de 70 participants. Cette manifestation était une occasion pour la première responsable du PT de développer les points de vue de sa formation politique sur l'essentiel de l'actualité nationale et internationale. Ramdane Taâzibt, membre du secrétariat national du parti, indique que le rapport de clôture de l'université d'été du PT est axé sur les points précités. Pour ce qui est du soutien du PT à la LFC 2009, il rappelle que le plébiscite de cette loi par les députés du PT s'explique par le fait que la loi en question contient des clauses et dispositions qui répondont aux besoins de la nation. Concernant la flambée des prix de produits alimentaires, recensés depuis le début du mois de Ramadan, et, en parallèle, la baisse du pouvoir d'achat des citoyens, le PT constate que la principale raison demeure la spéculation qui refait surface dans pareilles occasions et que «le Gouvernement est ici interpellé pour y mettre un terme». Aussi, dans la même optique, le représentant de la formation politique de Louisa Hanoune souligne que son parti a appelé «de nouveau» le Gouvernement à revoir à la hausse les salaires des travailleurs pour «redorer le blason» des fonctionnaires. «La moyenne de 35.000 DA/mois sur laquelle nous avons basé notre demande dans un passé récent est, actuellement, complètement dépassée», soutient-il. Au sujet de la création de postes d'emplois, le PT appelle le Gouvernement à mettre en œuvre «au plus vite» la décision du chef de l'Etat relative au renforcement des postes d'emploi dans l'administration. Le Parti des travailleurs indique que ce secteur précis (administration) nécessite quelque 700.000 postes d'emploi. Dans un autre registre, le phénomène des harraga a occupé le gros des débats de cette rencontre. En ce sens, la déclaration ayant sanctionné les travaux de l'université d'été du PT stipule que l'Etat doit en «urgence» mettre un terme au fléau.