Daech, l'organisation terroriste qui sévit en Irak et en Syrie, a tué entre le 24 octobre dernier et le 2 novembre, 381 membres de la Zaouïat Albou Nimr, à Hit située à 45 km au nord-ouest de Ramad, dans la province d'Anbar (Ouest irakien) qu'elle contrôle à 85%. Selon le ministère irakien des Droits de l'homme, des femmes et des enfants, dont les corps ont été jetés dans des puits, figurent parmi les victimes de ce massacre, l'un des plus graves depuis le début de l'offensive cet été par cette organisation terroriste. Le tort de cette tribu sunnite ? Ses membres ont opposé une farouche résistance à cette organisation, qui n'a de sunnite que le nom. A court de munitions, de nourriture et de carburant, malgré tous les appels qu'ils ont lancé au gouvernement, les membres de cette tribu n'ont pû empêcher les sanguinaires de Daech d'y pénétrer, la semaine dernière. Le Premier ministre, Haïdar al Abadi, qui craint une multiplication de ce type d'actes, a ordonné dimanche soir le lancement de raids aériens contre les positions de Daech pour venger ce massacre.