La carte nationale de journaliste professionnel va faciliter le travail et l'accès à l'information auprès des instances et organes publics a indiqué, jeudi dernier à Ouargla, le ministre de la Communication, Hamid Grine. Il a, en outre, appelé les journalistes ayant des difficultés pour déposer le dossier pour l'obtention de cette carte à en faire part à la commission ou au ministère. « Les journalistes peuvent exposer leurs problèmes au ministère ou à la commission pour voir quelle solution envisager en concertation avec les directeurs de publication des journaux », a-t-il précisé. La carte sera délivrée aux journalistes professionnels « dont la principale ressource est la presse, aux photographes alors que les pigistes n'y ouvrent pas droit ». Concernant les correspondants locaux, le ministre a promis « de trouver une solution à leur situation ». A ce jour, la commission nationale provisoire chargée de la délivrance de la carte a reçu quelque 1.600 dossiers et en a examiné plus de 1.400. Pour faciliter l'opération de dépôt, notamment aux journalistes du sud du pays, Grine s'est engagé à réfléchir à l'ouverture de démembrements régionaux de la commission. Au sujet de la polémique suscitée par la désignation de Miloud Chorfi à la tête de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel, le ministre a expliqué que le choix de l'homme s'explique par son parcours dans le secteur, le concerné ayant exercé à la radio et à la télévision. « Il n'y a pas beaucoup de gens qui ont ce profil », a soutenu Hamid Grine, en affirmant que « Miloud Chorfi n'est pas dans le cas de la double fonction dans la mesure où il a gelé ses activités partisanes et politiques ». « Miloud Chorfi a la moralité et la sagesse et ne se précipite pas dans la prise de décisions », a-t-il ajouté, précisant que la polémique suscitée par cette désignation « est une preuve de la liberté de la presse ».