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« En Russie, peu de troupes se consacrent à la danse contemporaine » Anzyab Gibaoulline, directeur du théâtre opéra et ballet Nicolaï Rimsky Korsakov de Saint Petersbourg :
Quel est votre sentiment en participant au festival ? C'est avec un grand plaisir qu'on y prend part car il prend aujourd'hui une renommée internationale. Connaissez-vous le Ballet national algérien ? On l'a déjà vu, une fois à la télévision. Nous aurions eu un grand aperçu de la danse en Algérie avec l'organisation de ce festival, seulement notre séjour en Algérie est de très courte durée. Nous aurions aimé rester plus longtemps pour profiter du festival et de ce beau et immense pays dont j'ai beaucoup entendu parler. Parlez-nous de l'opéra que vous dirigez en Russie... Le théâtre opéra et ballet Nicolaï Rimsky Korsakov de Saint Petersbourg a été créé il y a un demi-siècle. Il compte 45 danseurs, tous diplômés des grandes écoles de danse de Russie. Cette troupe a été dirigée par le célèbre danseur et chorégraphe Nikita Dalgouchine, figure de proue de la scène artistique populaire de l'ex- URSS qui maintient la grande tradition de l'école de danse russe. Vous avez choisi « Chopiniana », un chef d'œuvre romantique de Fréderic Chopin, pourquoi ? Il n'y a pas de raison particulière. Elle est seulement excellente et appréciée par l'ensemble des publics rencontrés lors de nos déplacements. Nous avons aussi joué « Pakhiats », grande œuvre du compositeur Léon Minkus et chorégraphiée par Marius Petipa. Il convient de savoir qu'on se produit à travers le monde en vue de dévoiler des pans de la culture russe en ressuscitant les grandes œuvres de grands chorégraphes russes comme Petipas, Gorsky ou Fokin. Comment se porte la danse contemporaine en Russie ? Nous avons peu de troupes qui se consacrent à la danse contemporaine. Mais il y a un engouement pour celle-ci . En plus, il ne faut pas omettre que la ville de Saint Petersbourg est connue pour la danse et la musique classiques. Votre école est publique, est-elle menacée par la création des écoles privées ? Il y a de la place pour tout le monde. Nous ne sommes nullement menacés par les écoles privées. On demeure une grande école publique.