Comme chaque année, plusieurs manifestations relatives à la situation de l'enfant en Algérie seront organisées en vue d'améliorer la situation de cette frange fragile qui forme l'immense majorité de la population. Les mesures prises par les pouvoirs publics sur les plans juridique, social et éducatif seront débattues, notamment la législation portant sur la lutte contre la violence à leur égard ainsi que la fiabilité des dispositifs leur permettant une meilleure protection. A cet effet, plusieurs organisations et institutions vont célébrer cette journée. La wilaya a prévu plusieurs actions au Jardin d'essai où sera lancée une journée de sensibilisation sur les droits de l'enfant. Pour sa part, la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) organisera une journée pour marquer cette journée instaurée par l'assemblée générale des Nations unies. Elle sera l'occasion, pour les différents acteurs, d'établir un bilan et de proposer des solutions. Certes, beaucoup de choses ont été réalisées en matière de droits de l'enfant en Algérie, mais beaucoup reste à faire. Depuis que l'Algérie a ratifié la Convention internationale des droits de l'enfant, le 2 décembre 1992, beaucoup d'efforts ont été consentis pour l'épanouissement des enfants algériens. Soit des avancées considérables enregistrées comme le code de la nationalité qui permet, désormais, la transmission de la nationalité algérienne par filiation maternelle autant que paternelle et qui constitue, ainsi, une garantie pour les enfants nés de mariages mixtes. Aussi, l'Etat algérien a appuyé l'encadrement et le suivi pédagogique de la prévention médicale à travers la réduction du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans et du taux de mortalité maternelle de 25%. Sur le plan éducatif, la législation algérienne s'est engagée à garantir une éducation préscolaire de qualité à 90% des enfants de 5 ans et recommande que tous les enfants âgés de 6 à 15 ans soient inscrits à l'école. La législation garantit aussi aux enfants le droit aux activités sportives, scientifiques et culturelles. Ainsi, la célébration de la journée internationale des droits de l'enfant est également une occasion de marquer une halte devant l'augmentation des différentes formes de violence, maltraitance physique, déperdition scolaire, exploitation par le travail et l'apparition du phénomène des enlèvements. Le but étant de sortir avec des recommandations pour une meilleure protection de l'enfant. Pour rappel, c'est le 20 novembre 1989 que la Convention internationale relative aux droits de l'enfant a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies et elle est entrée en vigueur le 2 septembre 1990 et ratifiée par l'Algérie le 16 avril 1993. Signalons, enfin, que l'Unicef prévoit aussi de marquer l'événement « Unissons-nous pour les enfants ». Le ministère de la Solidarité nationale, la radio algérienne, le réseau Nada, l'Anit, le Ciddef, El-Baraka, SDH Oran, Art Landz, Solidarité Aids, SOS Draria village d'enfants et le Souk se réunissent, aujourd'hui, à la bibliothèque d'El-Hamma, à partir de 14 heures 30, pour célébrer le 25e anniversaire de la convention relative aux droits de l'enfant. L'inauguration de cet événement se fera en présence de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Mounia Meslem et Thomas Davin, représentant de l'Unicef en Algérie. Au cours de cette célébration, il sera procédé à la remise du prix national des médias pour les enfants édition 2014 conjointement organisé par la radio algérienne et l'Unicef. Le public est convié, également, demain, pour les activités ludiques et autres expositions.