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Obama confronté au spectre du racisme
Etats-unis
Publié dans Horizons le 25 - 11 - 2014


Dès l'annonce le 24 novembre du verdict du jury populaire, annonçant l'abandon des poursuites, des échauffourées ont immédiatement éclaté pour stigmatiser la « terreur raciste de la police ». Le credo des manifestants, scandant « pas de justice, pas de paix », rééditait le scénario tant redouté des nuits d'émeutes vécues il y a 3 mois. L'état d'urgence a été décrété par le gouverneur du Missouri déployant la garde nationale pour prêter main forte à la police, omniprésente mais néanmoins cible de nombreux tirs. Evoquant le « décès tragique », le procureur estime qu'il « n'y a pas de doute que l'agent Wilson a causé la mort » de Michael Brown. Mais les douze jurés, neuf Blancs et trois Noirs, qui ont mené une instruction « complète et profonde », ont entérine la thèse de la légitime défense. Tout naturellement, la famille s'est déclarée « profondément déçue que le tueur de notre enfant ne soit pas confronté aux conséquences de ses actions ». Face à l'imbroglio judiciaire, une enquête fédérale indépendante se poursuit pour démêler l'écheveau qui doit, selon le ministre de la Justice, Eric Holder, se garder de tirer des « conclusions hâtives ». L'Amérique en colère réclame « justice pour Mike Brown ». A Times Square et, plus symboliquement devant la Maison-Blanche, elle a brandi « les mains en l'air », devenu le cri de ralliement des protestataires déferlant de Seattle à New York, en passant par Chicago, Los Angeles, Boston, Philadelphie, Denver, Seattle, ou encore Salt Lake City. Les uns ont simulé le « die-in » lorsque les autres ont proclamé que « la résistance est justifiée, de Ferguson à Gaza ». L'Amérique des droits de l'Homme s'est réveillée, hier, groggy du cauchemar à relent raciste hantant la petite ville à majorité noire défendue par des policiers quasiment tous blancs. Fergusson, majoritairement blanche il y a 20 ans et désormais peuplée au deux tiers par des Afro-Américains. Le destin du jeune Brown, qui séjournait chez sa grand-mère dans un quartier des plus modestes, a croisé le policier Darren Wilson, résidant dans la banlieue la plus favorisée de Crestwood, située à une vingtaine de kilomètres. Le spectre du racisme divise l'Amérique toute fière des grandes conquêtes incarnées par l'avènement d'un Président noir réhabilitant le vieux rêve de Martin Lutter King. Elle vacille entre l'hommage des rappeurs rendu à la victime et l'activisme du tristement célèbre Ku Klux Klan apportant son soutien au policier, appelant l'« Amérique blanche » à se lever et menaçant d'utiliser la « force létale » contre les manifestants qualifiés de « terroristes masqués ». La fracture est indéniable. Affaibli à mi-mandat, Obama, préoccupé par la tentation de « dissimuler les problèmes » liés au racisme, a reconnu que « dans trop de régions du pays, il existe une profonde défiance entre les forces de l'ordre et les communautés de couleur ». Dans un message, il a lancé un appel au calme et à « agir de manière pacifique », en mettant en avant le refus de la violence plaidé par la famille de la victime.

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