« Les relations entre nos deux pays n'ont jamais été aussi bonnes et nous avons une large coopération touchant à plusieurs domaines », a indiqué Mme Polaschik dans un entretien à l'APS. « J'entends travailler avec le gouvernement algérien pour renforcer, approfondir et élargir la très bonne coopération existant entre nos deux pays », a assuré cette diplomate de carrière qui a servi dans plusieurs pays arabes. Dans ce contexte, Mme Polaschik a fait savoir qu'elle allait axer son travail, durant sa présence en Algérie, sur trois domaines, à savoir la coopération sécuritaire et la promotion de la stabilité régionale, le renforcement des relations économiques et commerciales et le rapprochement entre les peuples américain et algérien. Concernant la coopération sécuritaire et la promotion de la stabilité régionale, la diplomate américaine a indiqué qu'il ne s'agira pas de travailler avec le gouvernement algérien « seulement » dans la lutte contre le terrorisme transnational, mais également « de promouvoir des solutions pacifiques et politiques aux conflits de la région, particulièrement au Mali et en Libye ». Au chapitre du renforcement des relations économiques et commerciales, Mme Polaschik a relevé que des compagnies américaines étaient « très présentes » dans le secteur de l'énergie. « Mais comme le gouvernement algérien cherche à diversifier son économie, alors il y a beaucoup de compagnies américaines qui peuvent contribuer à la réalisation de cet objectif », a-t-elle relevé, estimant que le développement durable de l'Algérie « dépendra du développement d'autres secteurs d'activité en dehors des hydrocarbures ». Elle a précisé, dans ce cadre, que des compagnies américaines étaient intéressées de travailler dans des secteurs comme ceux de la santé, de l'industrie pharmaceutique et des technologies de l'information et de la communication ainsi que dans celui des services. Le renforcement des liens entre les peuples algérien et américain est également « un des axes prioritaires » du travail de la diplomate américaine, qui a affirmé vouloir y contribuer à travers notamment la promotion de la langue anglaise et le soutien aux organisations de la société civile algérienne.