Entre 70% et 85% des enseignants du secondaire ont répondu, hier, à l'appel du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest). C'est ce que nous a annoncé, hier, le chargé de communication du Cnapest, Messaoud Boudiba. Le syndicat a entamé, hier, une grève de deux jours qui prendra fin aujourd'hui. Selon le même responsable, la grève a été suivie à 30% dans le cycle moyen et 20% dans le cycle primaire. « Cette action se veut avant tout un avertissement au ministère de l'Education mais aussi un message au gouvernement qui doit de prendre en charge nos doléances afin d'éviter des mouvements similaires dans les prochains jours », a-t-il soutenu. Boudiba a regretté que la rencontre tenue dimanche dernier avec le ministère de l'Education et les représentants de la direction de la Fonction publique se soit soldée par un constat d'échec. Pour lui, le recours aux mesures extrêmes, comme les ponctions sur salaire, est une démarche qui n'aidera pas à trouver des solutions à nos préoccupations. Cette démarche contribue, à ses dires, à faire perdurer le bras de fer. Messaoud Boudiba a rappelé que les revendications du Cnapest portent sur la révision du statut particulier, l'intégration des contractuels, l'application des lois relatives à la médecine du travail, le logement, la retraite, l'alternance du régime des mutations du sud vers le nord et les œuvres sociales. Le chargé de communication du Cnapest a indiqué que son syndicat est plus que jamais déterminé à poursuivre le mouvement jusqu'à la « satisfaction entière et sans condition » de toutes les revendications socioprofessionnelles. Pour Mme Benghebrit, rien ne justifie le recours à la grève et ce, pour la simple raison que « 90% des revendications des syndicats sont prises en charge », a-t-elle soutenu.