Quelques jours après le Parlement, le Sénat français, a voté jeudi une résolution non contraignante demandant la reconnaissance d'un Etat palestinien par la France et « une reprise sans délai » des négociations israélo-palestiniennes. La résolution défendue par les socialistes, les écologistes et les communistes a été votée de justesse, par 153 voix contre 146. Pour l'auteur socialiste de la résolution Gilbert Roger, la reconnaissance d'un Etat palestinien est « le premier pas d'une relation d'égal à égal entre Israël et les Palestiniens » et « la condition sine qua non de l'ouverture de véritables négociations ». L'opposition de droite a fait valoir que l'initiative en ce domaine revient au gouvernement. « Le Parlement ne maîtrise ni le calendrier ni le cours des négociations », a fait valoir le sénateur UMP Christian Cambon. Des sénateurs de l'opposition de droite UMP et des centristes ont toutefois soutenu la résolution. Au nom du gouvernement, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Harlem Désir a rappelé que la France était prête à organiser une réunion nternationale sur la Palestine.