La « victoire » de la diplomatie palestinienne et arabe a été saluée par le président du Parlement arabe, Ahmed Ben Mohamed Al Djarwan. Dans un communiqué, il a estimé que la démarche des différents parlements européens, appelant leurs gouvernements à accélérer la reconnaissance de l'Etat de Palestine sur la base des frontières de 1967, exprime des marques de soutien à la cause palestinienne et de cristalliser une volonté internationale en faveur de la consécration des droits du peuple palestinien. Cette démarche favorable à la création d'un Etat palestinien a consacré un consensus massif impulsé par la décision du gouvernement suédois de reconnaître, le 30 octobre dernier, l'Etat palestinien. La locomotive suédoise a été suivie en Europe par le vote des parlementaires britanniques de la Chambre des communes et des Parlements espagnol, irlandais, portugais, bulgare et de la Fédération de Wallonie-Bruxelles. C'est en Algérie, premier pays à reconnaître la Palestine comme Etat indépendant, que la décision du Conseil national de l'OLP, réuni le 15 novembre 1988, lors de sa 19e session, de proclamer unilatéralement l'indépendance de la Palestine a provoqué un large mouvement d'adhésion qui regroupe aujourd'hui près de 70% des 193 Etats membres de l'Onu.