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Un investissement pour la paix et la consécration de la solution de deux Etats
Publié dans Algérie Presse Service le 29 - 11 - 2012

L'autorité palestinienne introduira ce jeudi une demande d'obtention du statut d'Etat non membre à l'Organisation des Nations unies en espérant trouver un large soutien des pays frères et amis à sa démarche considérée comme un investissement pour la paix et la consécration de la solution de deux Etats.
Pour la Palestine et de nombreux pays dans le monde, le soutien de la demande d'adhésion à l'ONU représente un pas pacifique qui contribuera à l'application du droit international et réaffirmera l'engagement de la communauté internationale en faveur de la solution de deux Etats.
Cette adhésion consacrera l'illégalité de la présence d'Israël sur les territoires occupés en 1967 conformément à la résolution 242 du Conseil de Sécurité.
Les palestiniens considèrent leur demande comme une alternative à l'arrêt des pourparlers de paix avec Israël depuis octobre 2010, tandis qu'Israël et l'administration américaine s'opposent à cette démarche et insistent sur la reprise des négociations directes sans préalables.
Israël continue de dresser des obstacles sur la voie de la paix à travers notamment les tentatives de changement du statut des territoires palestiniens occupés et l'intensification des colonies sur ces dernières où les colons israéliens sont passés de 236.000 en 1993 à quelque 500.000 actuellement.
Soixante-quatre ans après, les Palestiniens n'ont toujours pas accédé à leur droit naturel et historique à l'édification de leur Etat indépendant et souverain.
L'introduction de la demande palestinienne coïncide avec la journée mondiale de solidarité avec le peuple palestinien, une date hautement symbolique pour le peuple palestinien.
En ce jour de 1947, l'Assemblée générale avait adopté la résolution 181(d-2) connue désormais sous le nom de résolution du partage qui stipule la création en Palestine d'un "Etat juif" et d'un "Etat arabe", El-Qods étant considéré comme une entité à statut particulier.
Sur les deux Etats devant être érigés en vertu de cette résolution, un "seul" a été créé celui d'Israël bien que le droit du peuple palestinien à l'autodétermination soit une position internationale consacré dans de nombreuses résolutions dont celles (3236), 2649) et (65/455) de l'Assemblée générale des Nations unies qui stipulent le droit intrinsèque des palestiniens à l'autodétermination et à un Etat "indépendant et souverain".
En outre et au sujet de la construction du mur de séparation dans les territoires palestiniens occupés, la cour internationale de justice a conclu en 2004 que cette construction "dresse un obstacle grave à lÆexercice par le peuple palestinien de son droit à l'autodétermination et viole, de ce fait, l'obligation incombant à Israël de respecter ce droit".
128 Etats reconnaissent l'Etat de Palestine sur les frontières de 1967 dont 9 des 10 pays les plus peuplés au monde et dont les populations réunies représentent 75% de la population mondiale.
La plupart des reconnaissances sont intervenues suite à la proclamation en 1988 à Alger de l'Etat de Palestine par le Conseil national de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
La Palestine jouit du statut de membre à part entière dans de nombreuses organisations régionales et internationales, notamment la Ligue arabe, le mouvement des non-alignés, l'Organisation de la coopération islamique et le groupe des 77.
S'agissant de la position américaine après l'accession du président Barack Obama à un deuxième mandat, l'autorité palestinienne avait soutenu que "les Etats unis doivent comprendre que sans le règlement du conflit arabo-israélien, il n'y aura ni paix ni stabilité dans la région".
L'administration et le Sénat américains ont même menacé le président Mahmoud Abbas de sanctions s'il venait à se rendre aux Nations unies pour obtenir la qualité de membre observateur de l'Organisation onusienne, et demandé la reprise des négociations avec Israël.
Les sanctions envisagées selon le Congrès américain se traduiraient par la fermeture du Bureau de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et l'interruption de l'aide américaine.
Face à ces menaces, Le président Mahmoud Abbas s'est montré encore plus déterminé à se rendre aux Nations unies, mais affirmant sa disponibilité, une fois l'Etat de Palestine reconnu, d'engager des négociations avec le Gouvernement d'Israël au lendemain même de la reconnaissance.
Le Conseil de la Ligue arabe réuni dernièrement au Caire au niveau des ministres des affaires étrangères en présence du président Mahmoud Abbas, a réitéré son plein soutien à la démarche de l'OLP en vue d'élever le statut de la Palestine au rang d'Etat observateur non membre de l'ONU à l'intérieur des frontières de 1967 ayant pour capitale El-Qods Est, et ce , à travers une résolution qui sera soumise au vote de l'Assemblée générale le 29 novembre courant.
Ce conseil ministériel a recommandé d'assurer une marge de sécurité de 100 millions de dollars au cas où des sanctions sont imposées contre le peule palestinien et appelé tous les forums régionaux, l'Union européenne et autres organisations à appuyer la demande palestinienne.
La reconnaissance de la Palestine comme Etat non membre de l'ONU aura certainement des répercussions très importantes, sa conséquence fondamentale étant que la communauté internationale aura à traiter dorénavant avec un peuple sous domination coloniale ayant le droit à l'autodétermination, donc un Etat jouissant de la personnalité juridique parmi tant d'autres, et de la reconnaissance de la majorité absolue des membres de la communauté internationale, ce qui mettra en échec les allégations israéliennes selon lesquelles la Palestine n'était pas un territoire occupé mais une source de conflit.
En outre, l'idée sioniste qui repose sur la thèse de l'alternative, c'est-à-dire un Etat d'Israël se substituant à la Palestine, et un peuple juif à la place du peuple palestinien, sera battue en brèche.
La reconnaissance de l'Etat palestinien ouvrira les portes des agences spécialisées de l'ONU (OMS, OIT, etc.), à d'autres conventions internationales (Vienne ), et permettra d'achever les démarches pour l'accès aux quatre conventions de Genève conclues en 1949.


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