Le ministre, qui a animé une conférence de presse au siège du journal Annasr, en marge de la tenue d'un cycle de formation au profit des professionnels de la presse de la région Est, animé par l'expert belge Jean-Jacques Jespers, a ajouté que les 1.000 dossiers restants sont actuellement traités au niveau de la commission nationale provisoire de délivrance de la carte de journaliste professionnel. « Dans une semaine ou dix jours, le nombre de cartes délivrées atteindra les 1.400. La carte de journaliste professionnel réglera ainsi les problèmes que rencontrent les journalistes dans l'accès aux sources d'information », dira-t-il. Grine relèvera, par ailleurs, que la désignation des membres du conseil de l'éthique et de la déontologie est du ressort des journalistes. « Plus on avance dans la délivrance des cartes, plus on aura une bonne représentativité de journalistes professionnels pour élire les quatorze membres qui composeront le conseil, sachant que l'Etat ne peut s'ingérer dans les affaires des journalistes », notera-t-il. Le ministre estime le nombre de journalistes en Algérie, « de 3.500 à 4.000 ». Aussi, dira-t-il, « il faudrait avoir au minimum 2.000 journalistes disposant de leur carte pour aller vers cette élection ». Répondant par l'affirmative à une question relative au droit du photographe de presse de disposer d'une carte professionnelle, Grine a également évoqué « l'ordre de mission » pour souligner que même si ce document prouve le lien du journaliste avec l'organisme qui l'emploie, il (l'ordre de mission) n'est « pas reconnu en tant que pièce justifiant l'accès à l'information ». Seule la possession de la carte nationale de journaliste professionnel ouvre la voie aux sources de l'information, a-t-il dit. A rappeler que Hamid Grine a participé, hier, au siège du journal Annasr, à la journée de formation au profit des journalistes de l'est du pays, animée par le vice-président du Conseil de déontologie journalistique belge, Jean-Jacques Jespers, et ce en présence de responsables des médias publics dont ceux de la télévision et de la radio nationales, et des quotidiens Horizons et El Moudjahid. Concernant cette rencontre, qui a vu la présence de nombreux journalistes, le ministre a indiqué que « c'est un cycle de formation qui s'inscrit dans le cadre des réformes et de la modernisation du secteur, décidées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika ». « L'objectif de ces journées s'inscrit dans le cadre de la professionnalisation de la presse algérienne. Cela prendra le temps qu'il faudra, mais il est impératif d'y arriver. Des sessions de formation sont tenues par la télévision ou la radio, mais je regrette que pour la presse écrite, les rédactions n'acceptent pas d'accorder de permission d'une semaine à leurs journalistes pour assister à des formations », a-t-il indiqué.