Le Front des forces socialistes (FFS) poursuit « sereinement » et dans la « détermination » ses consultations avec tous les acteurs politiques et sociaux qui ont manifesté un intérêt pour une approche consensuelle des questions politiques, économiques et sociales. Des rencontres avec les acteurs de la société civile sont également au programme. La délégation du FFS, dirigée par le premier secrétaire national, rencontrera, aujourd'hui, les représentants des familles des disparus. Demain, une autre rencontre est prévue avec l'avocat Mokrane Aït-Larbi, a indiqué, hier, le chargé de la communication du parti, Youcef Aouchiche, pour qui l'essentiel est d'arriver à une conférence nationale du consensus avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux. « Les portes du FFS demeurent ouvertes à toutes les parties sans exclusion aucune », a-t-il ajouté. Pour lui, cette initiative a pour principal objectif la sauvegarde du pays pour assurer la cohésion et la souveraineté nationales. Il a fait savoir que les participants signeront deux engagements : éthique et politique. Pour ce qui est du premier, il s'agit de se conformer à une charte qui bannit les injures. Le deuxième engagement, politique, est destiné à mettre en œuvre un Etat de droit. Pour ce qui est de la rencontre elle-même, elle se déroulera en deux phases. La première sera consacrée à l'écoute des propositions des acteurs politiques. La seconde, la matrice même de la démarche, verra l'installation d'un comité qui sera chargé de recueillir les points de convergence et de divergence de tous les acteurs. Le même responsable a souligné que sur proposition du FFS, les dates des 23 et 24 février ont été arrêtées pour organiser la première phase de la conférence nationale du consensus. Toutefois, il a précisé que ces dates ne sont pas définitives et peuvent être changées à la demande des participants. En attendant, le parti se dit prêt à réunir les conditions pour la réussite de ce rendez-vous. Le FFS a tenu jusque-là 50 rencontres avec des formations politiques, des candidats à l'élection présidentielle, des personnalités indépendantes, des universitaires et des représentants d'association. Des partis politiques ont décliné l'invitation du FFS, notamment ceux qui composent la CNLTD. Ces derniers l'ont même accusé de « saboter » leur initiative. D'autres, à l'image du RND, n'ont pas défini clairement une position vis-à-vis de cette démarche. Il n'en demeure pas moins que le FFS n'est pas contre l'idée d'aller vers une deuxième rencontre pour débattre de la question.