Il a été réélu à la majorité absolue pour un troisième mandat de cinq ans. Les congressistes, dont le nombre a atteint le quorum, sont venus de toutes les wilayas du pays. Des représentants de la classe politique, du mouvement associatif et de la sphère économique ont également assisté à cette rencontre. Parmi ces personnalités, l'on citera le président du MPA, Amara Benyounès, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, le SG de l'Organisation nationale des moudjahidine, Saïd Abadou, la représentante du RND et secrétaire générale de l'UNFA, Nouria Hafsi, le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd. Tayeb El Houari dira à l'ouverture des travaux du congrès que celui-ci constitue « une nouvelle occasion pour la mise en application de la feuille de route de l'Onec ». Tout en rendant hommage au chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, qui « a toujours défendu la famille des chouhada et des révolutionnaires », il dira que « le congrès est le couronnement de multiples activités ». L'ancien et nouveau représentant de l'Onec a rappelé, à cette occasion, les positions « courageuses » de son organisation qui s'inscrivent, selon lui, dans la continuité du message des chouhada, précisant qu'elle sera présente dans toutes les échéances politiques et tous les défis lancés au pays tout en restant attaché aux valeurs des moudjahidine et des chouhada qui ont irrigué la terre d'Algérie de leur sang. « Il faut rester solidaire en cette étape importante, comme nous l'avons toujours été par le passé dans les moments difficiles qu'a connus pays », dira-t-il encore. Saïd Abadou, qui a souhaité la concrétisation de toutes les décisions du congrès, a appelé les congressistes à évoquer aux générations actuelles et futures l'importance des sacrifices des aînés et les valeurs de Novembre afin de pouvoir relever les défis auxquels fait face l'Algérie. Amar Saâdani a, pour sa part, mis en garde contre toutes les dérives qui peuvent découler des revendications des citoyens notamment dans le sud du pays, en appelant à la vigilance et à faire la distinction entre le social et le politique. Abordant ce qui se passe dans les pays arabes, notamment la Syrie, la Libye et l'Irak, il dira qu'il s'agit « d'une guerre religieuse menée par les sionistes ».