Les mouvements de protestation dans certaines régions du Nord et du Sud de l'Algérie sont la preuve de pratiques démocratiques et d'une forme de liberté d'expression, comme cela se fait dans d'autres pays de la rive nord de la Méditerranée et de l'océan Atlantique, a estimé le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed-Larbi Ould-Khelifa dans son discours de clôture de la session d'autonome du Parlement. « Il s'agit là d'un indice important de l'envergure de la vulgarisation de la culture démocratique avec ses spécificités algériennes », a-t-il précisé, rappelant qu'en Algérie, « il n'y a guère de confessions marginalisées ni d'ethnies en conflit ». A cette occasion, il a salué « la sagesse » du chef de l'Etat qui a donné, lors du dernier Conseil des ministres, des directives claires afin de résoudre les problèmes soulevés dans certaines régions. Par ailleurs, Ould-Khelifa a souligné que l'APN a suivi avec un grand intérêt les fluctuations des prix des hydrocarbures sur le marché international ainsi que leur impact sur les revenus de l'Algérie et les moyens de faire face à leurs conséquences sur le plan quinquennal 2015/2019. Ainsi, il a recommandé d'intensifier les efforts « afin de concrétiser le programme du président de la République et de mettre en œuvre le plan du gouvernement », d'autant qu'« une grande partie de l'élite politique et d'experts affirme que nous pouvons y parvenir ». Ceci sera plus facile avec le renforcement de la coordination entre les institutions législatives et l'Exécutif, poursuit-il. Au plan international, le président de l'APN a tenu à rappeler que « l'Algérie demeure un symbole de paix aux niveaux régional et continental, étant donné qu'elle est devenue ces dernières années La Mecque des leaders des pays africains, arabes et européens, lorsqu'il s'agit de discuter de la situation de nos voisins, notamment le Mali et la Libye, et ce, en raison de la sécurité et de la stabilité dont elle jouit et du fait qu'elle soit parvenue seule à venir à bout du terrorisme ». Dans ce sillage, il dira que « l'Algérie n'a aucun conflit avec le Maroc dont nous respectons le peuple frère et n'a aucune visée sur quelque parcelle ou quelque richesse que ce soit sur la rive qui donne sur l'océan Atlantique, en dépit de la drogue qui arrive chez nous par centaines de tonnes, au vu et au su des autorités concernées ». Le président de la Chambre basse a rappelé, dans son discours, les nombreux projets adoptés lors de la session d'automne, soulignant que cinq importants projets de loi seront débattus lors de la prochaine session.