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M. Hafid Djellouli, Directeur Général de l'O.N.I.L à Horizons : «Le sachet de lait à base de lait cru sera vendu 25 DA»
Publié dans Horizons le 22 - 11 - 2010

Le directeur général de l'Office national interprofessionnel de lait (ONIL), M. Hafid Djellouli, explique, dans cet entretien qu'il a bien voulu nous accorder, le contenu du nouveau cahier de charges que les laiteries devront apliquer. Il précisera que le prix du sachet de lait restera inchangé indiquant que le sachet produit à base de lait cru ou de poudre de lait sera administré à 25 DA. L'ONIL a lancé un appel d'offres à l'adresse des laiteries. De quoi s'agit-il ?
Il s'agit précisément d'un communiqué qui concerne l'ensemble des laiteries publiques et privées. Il porte de nouvelles dispositions en matière d'organisation du marché du lait pasteurisé conditionné en sachet au prix administré de 25 DA. Je tiens à préciser dans ce cadre que même le sachet produit à base de lait cru sera administré à 25 DA car ce créneau est aussi soutenu par l'Etat. Parce que il y a des acteurs qui voudraient faire croire le contraire et spéculent sur la question. Le nouveau cahier de charges a bien précisé que le prix reste soutenu par l'Etat. Un délai de trois semaines a été fixé pour y soumissionner. L'objectif étant de créer des conditions objectives d'organisation et de stabilisation du marché du lait pasteurisé en sachet. Il est clair que dans le cadre de l'évaluation du comité interprofessionnel du lait nous nous sommes souciés des cas révélateurs de rétention et de la spéculation qui tournent autour de la poudre de lait. Nous œuvrons dans le cadre de ce nouveau dispositif pour que l'année 2011 soit une année charnière de développement de la filière lait. Les laiteries vont être incitées à optimiser leur champ d'action dans la distribution rationnelle dans toutes les wilayas du pays. L'ONIL va renforcer ses moyens d'organisation et d'approvisionnement des laiteries en poudre de lait mais en même temps l'office les obligera à communiquer systématiquement leur programme de distribution par commune, daïra et par wilaya.
S'agit-il d'un outil de contrôle ?
La laiterie doit présenter ses engagements pour savoir où elle place son lait. Nous avons délimité les quantités par wilaya et par pôle de développement que nous voulons créer. A titre d'exemple la zone I qui comporte les wilayas de Sétif et Constantine a besoin de 113 millions de litres. La nouvelle orientation du ministère est claire, 50% seront à la charge des laiteries publiques. Les privées doivent soumissionner pour le reste. Il y a des conditions à respecter bien évidemment.
Ce nouveau dispositif nous permet de vérifier si les laiteries ont réellement une capacité de production, de conditionnement, de stockage et de distribution. La règle du jeu est de favoriser la traçabilité et la transparence. La finalité est de renforcer l'intégration de la production nationale. Les laiteries doivent s'organiser pour que cette activité de collecte se développe. Ce cahier de charges va déboucher sur des contrats qui feront l'objet de discussions au niveau d'une commission ad hoc instituée au sein de l'ONIL. Ce sont des conditions habituelles commerciales.
Est-il possible de savoir où va la poudre de lait ?
Justement, l'ONIL, de son coté, s'organise en terme d'approvisionnement pour permettre justement aux laiteries de respecter leurs engagements. Il est nécessaire de savoir où va la poudre de lait. Il y a, en effet, un autre travail qui nous attend. Il s'agit du renforcement de la mission de contrôle. C'est vrai que les laiteries fournissent actuellement des documents probants qui vérifient le déroulement de leur activité.
Maintenant, nous voulons aller plus loin pour lutter contre le phénomène de rétention et de spéculation de la poudre de lait.Dans le cahier de charge, il y aura des dispositifs disant que toutes informations erronées ou non respectées portera préjudice. Nous ne nions pas que l'ONIL au même titre que ses partenaires habituelles n'ont pas eu le temps d'organiser la mission de contrôle. Mais il ne faut pas oublier que l'ONIL est un organisme créé récemment. Cependant, je suis convaincu que les laiteries vont prendre conscience de leur intérêt et adhérer aux processus. Je suis optimiste quant aux objectifs d'augmenter le taux d'intégration du lait cru. Il y a certes des résultats probants mais nous voulons doubler le taux l'intégration de 18% enregistré l'année dernière. L'année dernière, la production était de 312 millions de litres.
Les consommateurs ont constaté un manque flagrant du sachet de lait sur le marché national. Les laiteries incombent la responsabilité à l'ONIL. Comment l'expliquez-vous ?
Il faut dire que nous sommes dans une ambiance malsaine et de dénigrement. Nous voulons juste rappeler qu'il n' y a jamais eu et il y n'aura pas de pénurie de poudre de lait. L'office est organisé de telle manière à assurer normalement ses programmes d'importation et ses programmes d'affectation aux laiteries. Ce n'est pas parce qu'il y a eu des perturbations passagères que cela peut être traduit comme étant une problématique ou bien une remise en cause. Ce qui est dommage c'est que nous avons mis en otage le consommateur et créé ce sentiment de frayeur. Il faut travailler rapidement pour regagner leur confiance. Pour ce qui est des laiteries il faut savoir que nous avons affecté une quantité plus importante que l'année dernière. Nous tenons aussi à souligner que l'office traite 350 millions tonnes de poudre de lait/jour et approvisionne 100 laiteries.
Suite à cette crise, la CIPA a décidé de couper tout contact avec l'ONIL. Quel commentaire faites-vous ?
Nous nous éloignons de cette polémique. Il faut noter que cette organisation est membre du CIL. Le débat se situe à l'intérieur de ce comité. Chacun est, certes, libre de s'exprimer sur les colonnes de la presse mais je pense qu'il est malsain de délaisser un cadre organisé, encadré et démocrate qui prend en charge les préoccupations des uns et des autres.


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