Un projet de recherche maghrébin de « haute qualité » sur la riposte au paludisme et la sensibilité aux agents vecteurs notamment l'anophèle (sergentii) vient d'être lancé par l'Institut Pasteur Algérie (IPA), a affirmé, hier, à Ghardaïa le directeur général de cet institut. Ce projet médical de recherche maghrébin est mené en étroite collaboration par des experts et entomologistes des Instituts Pasteur de Paris, du Maroc, de Tunisie et d'Algérie, a déclaré à l'APS, le Pr Kezzal. Cette recherche vise à développer une stratégie scientifique commune pour éradiquer le paludisme en étudiant le moustique hématophage « anophèle femelle » notamment « anophèle Sergentii », une espèce vectrice du paludisme dans les zones sahariennes des trois pays du Maghreb (Tunisie, Algérie et Maroc), a-t-il fait savoir. Cette recherche commune aux trois pays du Maghreb tentera de trouver « une stratégie sur la base des études épidémiologiques et entomologiques, le développement des gîtes d'anophèles, leur fonctionnement biologique et leur capacité de résistance vis-à-vis des insecticides et pesticides utilisés », a-t-il précisé.