Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohammed al-Dairi, a demandé, mercredi dernier, au Conseil de sécurité de « lever l'embargo sur les armes » imposé à son pays pour mieux lutter contre les terroristes. « La Libye a besoin que la communauté internationale fasse preuve de détermination pour nous aider à renforcer nos capacités militaires nationales, et cela implique de lever l'embargo sur les armes pour que notre armée puisse recevoir des équipements et des armes pour lutter contre le terrorisme », a-t-il déclaré lors d'une session du Conseil consacrée à la Libye. Le ministre a réaffirmé que son pays « ne demandait pas une intervention étrangère », contrairement à ce qu'avaient laissé entendre des responsables égyptiens à la suite de l'assassinat de coptes égyptiens par Daesh. En réaction, l'Egypte a bombardé, mardi dernier, des positions terroristes en Libye et réclamé une intervention militaire internationale dans ce pays plongé dans le chaos et contrôlé par des milices rivales. Le groupe arabe à l'ONU a présenté un projet de résolution qui inclut une levée des restrictions sur les armes à destination du gouvernement libyen installé à Tobrouk, près de la frontière égyptienne.