À peine revenu au club, après une expérience ratée du côté de la JSK, Mourad Delhoum signe son retour par une victoire en Supercoupe d'Afrique. Un trophée qu'il veut dédier aux supporters ententistes afin de lui pardonner son départ. Un mot sur cette consécration ? Naturellement, je suis très content de cette consécration. Je profite de l'occasion pour dédier ce trophée à tout le peuple algérien et à nos fidèles supporters qui, j'espère, m'auront pardonné mon départ à la JSK durant l'intersaison. C'est la première fois que notre pays abrite un tel événement. Cela dit, on avait à cœur que cette supercoupe reste chez nous. Par la volonté de toute l'équipe, nous avons réussi à le faire même si cela a été très difficile face à une coriace équipe égyptienne. Comment expliquez-vous ce relâchement en fin de match ? Ce but égalisateur du Ahly survenu en toute fin de match n'est pas dû à un relâchement car l'équipe était bien en place. C'est plutôt un coup du sort. Ce sont des choses qui arrivent dans le football. Le plus important est que nous ayons su réagir. Je pense que l'équipe a acquis assez d'expérience, notamment au niveau continental, qui lui a permis de faire face à ce genre de situations. Vous voulez dire que vous n'avez pas douté après l'égalisation égyptienne ? Ce serait mentir si je vous disais que le doute ne s'était pas installé au sein de l'équipe après le but d'Al Ahly, mais comme je l'ai déjà affirmé, notre équipe était préparée à toute éventualité. D'ailleurs, pendant toute la semaine ayant précédé le match, le coach Madoui avait tant insisté sur l'entraînement à la séance des tirs au but. Justement, c'est l'une des rares fois où l'ESS fait preuve d'une réussite totale dans une telle épreuve... On peut dire que notre préparation pour cette épreuve des tirs au but aura porté ses fruits. C'est tant mieux pour notre équipe ainsi que pour le football algérien. C'est vrai que par le passé cette séance des tirs au but nous a rarement souri comme ce fut, d'ailleurs, le cas lors de la finale de la coupe de la CAF perdue en 2009 sur le terrain du Stade Malien.