Plusieurs eurodéputés ont mis à nu les manœuvres entourant la polémique sur les allégations de détournement de l'aide européenne aux réfugiés sahraouis. Ils ont décidé de réagir pour apporter des amendements substantiels au projet de rapport élaboré par la présidente de la Commission du contrôle budgétaire du Parlement européen. Dans leurs propositions d'amendement, ce groupe met en cause « une partie étrangère », en l'occurrence un cabinet d'avocats mandaté par une mission diplomatique non européenne à Bruxelles, pour exhumer le rapport OLAF (Office européen de lutte antifraude), élaboré en 2007. Ils ont souligné que la Commission européenne avait déjà pris toutes les mesures nécessaires en vue de renforcer l'architecture de contrôle de l'acheminement de cette aide aux camps des réfugiés sahraouis dans le cadre d'un suivi régulier et rigoureux des opérations menées par le personnel de la DG Echo. Les eurodéputés ont dénoncé « ceux qui instrumentalisent cette polémique infondée » pour priver les réfugiés sahraouis d'une aide humanitaire vitale, ce qui serait en contradiction avec la position du Parlement européen en faveur des réfugiés sahraouis.