«Les problèmes rencontrés par nos hadjis, particulièrement à Minan, sont liés au manque d'espace et ils étaient encore aggravés par les chutes de pluie», a indiqué le ministre qui intervenait sur les ondes la chaîne III de la Radio nationale. Le ministre a tenu à rappeler que l'accomplissement du hadj «n'est pas un voyage touristique, mais plutôt un voyage pénible et une forme de djihad qui demande un effort physique et moral». Interrogé sur les cas de falsification de dossiers médicaux pour pouvoir accomplir le rite par certains hadjis, il a souligné qu'il s'agit d'un problème d'organisation, ajoutant que le problème se pose surtout avec ceux qui accomplissent le rite du hadj plusieurs fois. Le ministre a, par ailleurs, minimisé le phénomène de la vente des documents (de complaisance) pour accomplir le hadj, précisant qu'il ne s'agit que de «cas minimes». Evoquant, par ailleurs, le fonds de la Zakat, le ministre a fait savoir que les prévisions de ce fonds devant être collecté pour 2010 s'élèvent à 1 milliard de DA. L'invité de la Radio nationale a relevé que le nombre de projets réalisés grâce au fonds de la zakat s'élève à 3000 à travers le territoire national. Abordant le volet de la gestion des mosquées, M. Ghlamallah a souligné la nécessité d'être «vigilant» face aux courants qui veulent propager des idées rétrogrades pour bloquer le développement culturel de la population algérienne. Concernant la construction des mosquées, il a indiqué qu'«on ne peut empêcher la population de le faire» mais, a-t-il toutefois ajouté, «elle doit être réalisée dans un cadre bien organisé». A une question sur le phénomène de l'évangélisation en Algérie, il a affirmé qu'il s'agit-là plus d'une attitude politique que religieuse. «Certaines parties étrangères veulent créer des minorités pour pouvoir ensuite intervenir», a-t-il soutenu.