«Une normalisation est envisageable après une reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens sur la base de la feuille de route et un gel de la colonisation en Cisjordanie occupée », affirme au Caire, le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit. Ce pas « reflèterait » la volonté d'Israël à mener des négociations sérieuses et véritables et pourrait susciter un autre chez les pays arabes et ramener la région à la situation qui prévalait avant 2000 et la deuxième Intifada, quand il y avait des bureaux de pays arabes en Israël et une présence israélienne dans les pays arabes, explique Aboul Gheit sans faire référence à Al Qods que les Israéliens judaïsent ou au gel de la construction des colonies pendant les 9 mois promis par Benyamin Netanyahu après son feu vert, à la construction de 500 maisons en Cisjordanie qui pourrait être une ruse pour obtenir un cadeau sur un plateau d'argent : une normalisation avec les pays arabes. D'autant que son ministre des Affaires étrangères et les partis qui le soutiennent affichent leur intention de supprimer la Palestine du dictionnaire. Cet appel du diplomate égyptien sonne comme une réponse à celui d'Amr Moussa. « Si nous apprenons que quelqu'un normalise ses relations avec Israël dans l'état actuel, je pense qu'il y aura une très violente réaction dans le monde arabe », dit-il.