Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd a préconisé, hier à Beni Saf (25 km d'Aïn Témouchent), la tenue d'une conférence nationale pour réfléchir sur l'après-pétrole. Animant à la maison de jeunes 1er-Novembre une rencontre avec ses militants et sympathisants, Mohamed Saïd est revenu sur sa proposition présentée au gouvernement, selon ses propos, portant sur une conférence pour réunir toutes les parties concernées par l'avenir de l'Algérie, dont les partis, le patronat et les syndicats. « Cette conférence nationale devra sortir avec un plan d'action susceptible d'édifier une économie basée sur l'après-pétrole », a-t-il souligné ajoutant que parallèlement des actions de sensibilisation seront menées pour assurer une large participation à ces efforts. Pour Mohamed Saïd, le développement et l'investissement de l'agriculture dans le Grand Sud, la recherche scientifique, le tourisme et les services doivent constituer les éléments-clefs de cette nouvelle économie « productrice de richesse ». Après avoir mis l'accent sur l'urgence et la nécessité de lutter avec rigueur contre les barons de la drogue et de la corruption, le président du PLJ a indiqué que la solution du gaz de schiste préconisée constitue « une solution provisoire ». Précisant au début de son intervention que cette rencontre se tient dans le cadre de ses tournées à travers les wilayas, il a signalé que « la crise multidimensionnelle vécue par le pays résulte de pratiques révolues nécessitant un changement consensuel et pacifique ». « Ce changement s'effectuera par un dialogue franc et sincère entre le pouvoir et les forces politiques », a-t-il souligné. « Cette solution mettra fin à la crise de confiance entre les citoyens, d'une part, et les responsables et les institutions, d'autre part », a affirmé Mohamed Saïd.