Elle a fait savoir qu'une plainte a été déposée contre X. « Nous allons laisser le soin à la justice d'identifier ceux qui sont à l'origine de cette perturbation », a-t-elle indiqué. Pour la ministre, il ne fait aucun doute que la diffusion des sujets est une tentative de fraude. « Il y a une tentative de fraude à partir de la mise sur facebook des sujets à la fin du temps de l'examen », a-t-elle soutenu. La première responsable du secteur a annoncé que deux individus ont été identifiés et la procédure a été entamée pour qu'ils soient sanctionnés. Elle a, aussi, annoncé que le propriétaire de la page facebook a été également identifié et qui publie des sujets d'examen de manière régulière. « Grâce aux moyens que l'Etat a mis en œuvre, nous avons pu identifier les perturbateurs », a-t-elle relevé, non sans ajouter que l'objectif de cette manœuvre est de « déstabiliser l'éducation nationale et nos enfants ». Mme Benghebrit a, toutefois, assuré que les examens se déroulent dans un climat de sérénité. La ministre n'a pas manqué de lancer un appel aux candidats pour plus de mobilisation et surtout de vigilance, et ce, en évitant d'aller sur les réseaux sociaux durant cette période cruciale. « Les réponses sont dans les livres et non dans les réseaux sociaux », a-t-elle insisté. Elle a également lancé un appel aux parents pour accompagner leurs enfants durant cette période et de faire preuve de sagesse. « Nous avons eu écho que des parents d'élèves se sont mobilisés avec leurs enfants, malheureusement, dans une tentative de fraude », a-t-elle dit. A la question de savoir si c'est Nouria Benghebrit qui est visée, elle répondra : « Peut-être oui, peut-être non », avant d'affirmer : « je suis là pour une mission qui est de contribuer à la mise en œuvre de la réforme. J'irai jusqu'au bout ». Concernant l'erreur dans le sujet de langue arabe, le ministre l'a qualifié d'inacceptable, « même si l'acte n'est pas prémédité ». Elle a annoncé qu'il y aura des sanctions à l'encontre des fautifs. Comme première mesure, elle annonce l'établissement d'une liste noire comprenant les enseignants et les inspecteurs responsables de cette erreur. Elle dira, par ailleurs, que « cette erreur nous servira de leçon pour l'avenir et pose la nécessité de revoir le dispositif actuel ». La ministre a, en outre, rassuré les candidats en soutenant que le système d'évaluation tiendra compte de cette erreur. « Il n'y aura pas de conséquences sur l'évaluation », assure-t-elle. Benghebrit a réfuté la rumeur selon laquelle son département a procédé, en concertation avec l'ARPT, à la suspension de la 3G. « C'est faux », dit-elle. « Toutefois, affirme-t-elle, nous allons veiller à ce qu'il n'y ait pas l'ADSL et les Modem au niveau des centres d'examen. » Elle a annoncé que 60 candidats ont été exclus de l'examen pour diverses raisons, dont 16 élèves scolarisés et 45 candidats libres, en précisant qu'il s'agit d'une sanction administrative en attendant la sanction définitive qui viendra après que la commission nationale se sera réunie. Pour l'avenir, et afin d'instaurer la discipline, la ministre n'exclut pas l'idée d'aller vers le pénal. « On ira au pénal pour sanctionner toute forme d'indiscipline », a-t-elle promis. Mme Benghebrit a affirmé que le chef du centre d'examen Mohamed Khouda à Tipasa a été suspendu. « Nous sommes attentifs et réactifs à tout ce qui se passe », a conclu la ministre.