Les visionnages des longs métrages en compétition au 8e festival international d'Oran du film arabe (FIOFA) ont pris fin, jeudi au soir. Cette journée a drainé un public nombreux à la salle Maghreb, venu assister aux deux ultimes séances mettant à l'affiche « A l'heure du Caire » d'Amir Ramses (Egypte) et « Moi, Nojoom, 10 ans et divorcée » de Khadidja Al-Salami (Yémen). « A l'heure du Caire » (Bitaouqit El-Qahira) est une œuvre combinant les genres comédie dramatique et romance, avec en vedette des icônes du cinéma égyptien, à l'instar de Nour Cherif et Mervat Amin. D'autres artistes égyptiens de talent, tels Samir Sabry, Cherif Ramzy, Ayten Amer et Karim Kassem, sont distribués dans ce long métrage aux côtés de l'actrice tunisienne Dorra et de la syrienne Kinda Allouch (invitée d'honneur). Le film raconte trois histoires se déroulant en une seule journée dans la ville du Caire, impliquant six personnages qui se verront réunis par le destin à un moment décisif de la vie de chacun d'entre eux. Né en 1979, Amir Ramses est diplômé de l'Institut supérieur du cinéma du Caire. Il a réalisé son premier court-métrage de fiction en 1999, « La pluie », suivi de « Downtown » en 2000 qui lui valut deux récompenses, en Egypte et en Tunisie. Ce cinéaste qui a été l'assistant de Youssef Chahine (1926-2008), a également à son actif des longs métrages intitulés « The edge of the world » (Akher el-donia, 2006), « Unpaid bill » (Kashf hessab) en 2007, et « The code » (Waraet chafra) en 2008. Ouverte par le film tunisien « El-Ziara » de Nawfel Saheb Ettaba, la compétition des longs-métrages a vu le visionnage de douze films au total, représentant dix pays (Algérie, Egypte, Syrie, Jordanie, Palestine, Maroc, Yémen, Liban, Tunisie et Emirats arabes unis). Les films en compétition seront départagés par un jury présidé par le critique cinéma libanais Ibrahim El Aris.