Invitée à l'occasion du 8e FIOFA, l'actrice égyptienne, Leïla Aloui, a déclaré qu'elle était heureuse de se trouver en Algérie et de participer à ce « grand » festival. Elle a aussi tenu à remercier le commissariat du festival pour lui avoir rendu hommage à elle et à la regrettée Faten Hamama. Rencontre. Vous êtes souffrante et vous assistez au 8e FIOFA. On apprend aussi que vous avez un enregistrement d'une émission « Moudie Al Arab » au Liban et vous êtes quand même venue à Oran... Je ne raterai pour rien au monde cet événement incontournable du cinéma arabe. Il faut l'admettre, c'est l'unique rendez-vous consacré au cinéma arabe. Comment avez-vous trouvé l'accueil à Oran ? Extraordinaire. Je n'ai jamais imaginé que j'avais un public aussi chaleureux et exceptionnel. C'est un énorme plaisir pour moi. Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma joie. Je ne peux que confirmer que l'Algérie est un pays remarquable par ses ressources naturelles et, surtout, humaines. J'adore ce beau pays. Je ne suis pas près d'oublier la reconnaissance qu'on m'a témoignée. Et qu'en est-il du burnous qu'on vous a offert, vous plaît-il ? Je suis très touchée par ce geste. J'ai adoré cette agréable surprise. Je n'ai pas cessé de contempler cet habit traditionnel cousu de fil d'or. Je souhaite que Dieu me prête longue vie pour visiter une nouvelle fois l'Algérie, car je n'ai malheureusement pas de temps pour profiter de ce beau pays. Selon vous, le cinéma contribue-t-il au bonheur ? On apprend à écouter les autres, tout en prêtant attention à son propre personnage. Si on fait cavalier seul, on détruit l'harmonie et le message que l'on veut véhiculer. Des projets en cours ? J'ai pris un congé durant le mois sacré du ramadan pour me reposer. J'ai ensuite une série de scénarios à lire.