300 artistes dont 80 locaux prendront part au festival de Timgad placé sous le patronage du ministère de la Culture, le wali de la wilaya de Batna, en collaboration avec l'Office national de la culture et de l'information, en partenariat avec l'ENTV et l'ENRS. Lakhdar Bentorki, le commissaire du festival et directeur général de l'ONCI (Office national de la culture et de l'information), a animé, hier, une conférence de presse au club des médias à la salle Atlas, Alger. Accompagné du directeur de la communication de l'ONCI, Samir Meftah, il a présenté les grandes lignes du programme de ce festival. Bentorki a d'emblée souligné que l'édition de cette année est « particulière ». Il a exhorté le peuple algérien à « consolider son unité arrachée au prix du sang des martyrs » et « intensifier ses efforts pour empêcher toute tentative de division du pays ». La cérémonie d'ouverture sera marquée par la présence d'une pléiade d'artistes algériens dont Akli Yahiaten, Souad Asla, Zahouania, Abdelkader El Khaldi, Rym Hakiki, Maâti El Hadj. Pour les autres soirées, il y aura une large palette d'artistes nationaux (Khaled, Djmaoui Africa, Imzad, Itherene, Nadia Baroudi, cheb Anouar) et internationaux (Ahmed Chawki, Maroc, Djura, France, Lacrime, France, Massari, Canada, Magic of Motown, USA, Samer Kherbek, Syrie, Saber Rebaï, Tunisie, Wael Djassar, Liban, Mokobé, Mali, Kevin Lyttle, Les Antilles, David Carriera, Portugal). La soirée de clôture sera animée par le king du raï Khaled. Interrogé sur la sélection fréquente et répétitive de certains artistes, Bentorki soulignera que « le festival international de Timgad est l'un des plus anciens en Algérie. Ce n'est pas un festival à caractère compétitif ou commercial. Sa première mission est d'offrir aux mélomanes algériens une scène artistique de qualité. Nous essayons à chaque fois de varier les artistes. En plus, nous ne pouvons pas programmer tout le monde à la fois. C'est une mission d'utilité publique, financée majoritairement par l'Etat à travers le ministère de la Culture. C'est aussi une vitrine de la scène artistique algérienne pour promouvoir l'image de l'Algérie. »