Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé, hier, à Constantine, que les inscriptions universitaires des nouveaux bacheliers se déroulent dans « de bonnes conditions ». « 84% des bacheliers ont obtenu leur premier choix. Les cas de recours ne sont pas élevés. Je tiens à rassurer que les moyennes pour l'inscription dans chaque filière sont calculées par un logiciel qui arrête systématiquement la moyenne exigée selon le nombre de demandes et le nombre de postes pédagogiques. Cette année, en médecine par exemple, il y a eu 61% de demandes en plus, et automatiquement la moyenne d'admission est passée de 15,09 en 2014 à 15,30 pour cette année. Le cas de la capitale est un peu spécial du fait qu'il y a beaucoup d'écoles et d'établissements. Cette année, 34.000 nouveaux bacheliers ont été inscrits et 2.000 seront dispatchés dans les universités proches et ce dans le cadre du principe de solidarité entre les établissements universitaires », a déclaré Hadjar au cours d'une conférence de presse animée au siège de la wilaya. Le ministre, en visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Constantine, a, par ailleurs, annoncé que l'évaluation du système LMD est devenue indispensable. « Dix ans après son entrée en vigueur, je pense qu'il est temps que des assises nationales soient tenues pour évaluer le système LMD. Le but est de savoir si nous sommes dans la même cadence et si le niveau de la formation est de qualité ou pas, car n'oublions pas que le diplômé est appelé à trouver un emploi dès sa sortie de l'université. C'est notre premier souci et c'est pour cette raison que je demande à ce que chaque université s'implique d'avantage et se renseigne sur l'activité économique dans sa région pour nouer des partenariats avec les entreprises locales. Par exemple, l'université d'Oran doit participer au projet de faire de la wilaya un pôle de l'industrie automobile », a-t-il affirmé. Concernant le délai de traitement des dossiers d'équivalence des diplômes, le ministre s'engage à ce qu'il soit réduit à une semaine, parce que, selon lui, « il est aberrant qu'un étudiant attende deux ou trois ans pour une équivalence qui est dans beaucoup de cas un droit ».