Le président Omar el-Bachir s'est dit prêt, jeudi dernier, à une trêve de deux mois avec les rebelles du SPLM-N pour permettre l'ouverture d'un dialogue national. « Nous sommes disposés à un cessez-le-feu global pour une période de deux mois, jusqu'à ce que ce dialogue soit achevé dans un climat sain », a déclaré Bachir devant des membres de l'Assemblée générale, annonçant la date du 10 octobre pour le début des discussions. « Nous renouvelons notre offre d'amnistie à ceux ayant porté les armes mais qui voudraient prendre part au dialogue », a-t-il ajouté. Le président El-Béchir, préconisant depuis plusieurs mois un dialogue avec les rebelles qui refusent de venir à la table de négociations à Khartoum, a lancé un appel à l'arrêt de la guerre. « Notre position n'est pas un signe de faiblesse, nous sommes des partisans de la paix, et le plus grand obstacle à celle-ci est le refus par les autres parties d'engager un dialogue libre », a-t-il poursuivi. Des rebelles du Darfour et du Mouvement de libération du Soudan (SPLM-N) du Nil-Bleu et du Kordofan-Sud devaient rencontrer, hier, le chef de l'Union africaine, Thabo Mbeki, à Addis Abeba, pour discuter du dialogue.