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LA Réponse de Ahmed Ouyahia aux sénateurs : «L'Etat est apte à relever le défi de la jeunesse»
Publié dans Horizons le 22 - 12 - 2010

Photo : Makine F. Tout en affirmant qu'il est loin d'intervenir en «donneur de leçons», le premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a réservé, hier, aux sénateurs dans le cadre de la déclaration de politique générale du gouvernement soumise à la Chambre haute en vertu de l'article 84 de la Constitution, une réponse à la fois réaliste et optimiste.
«L'Algérie d'aujourd'hui n'est pas celle d'hier et les chiffres sont là», n'a-t-il cessé de dire, à titre justificatif, dans un but de valoriser les acquis glanés sous la direction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika qu'il qualifie «de géant politique».
LES GRANDES PERSONNES ONT UNE RESPONSABILITE ENVERS LES JEUNES
Deux heures durant, Ouyahia reviendra sur les multiples interrogations des membres du Conseil de la nation ayant trait au développement économique, et social du pays, en mettant un accent particulier sur le volet jeunesse, évoqué par Mme Zohra Drif Bitat. «La jeunesse est l'âge de la révolte», a-t-il déclaré comme pour dire qu'il s'agit là d'une frange sensible de la société avec laquelle il ne faut pas badiner.
D'après lui, c'est aux sages, aux adultes, pour reprendre ses propos de nourrir l'espoir et non pas la violence dans les cœurs des jeunes, enjeu de tous les Etats. Il faudrait, souligne-t-il, comprendre une bonne fois pour toutes «que notre pays n'est pas riche et n'est pas pauvre non plus». Sa principale richesse c'est la jeunesse, qu'il faut prendre en charge en vue d'être à la hauteur de ses attentes.
Ouyahia est convaincu que l'Etat a fait son possible en terme de formation à l'égard des jeunes, dont les «erreurs» en 88 et autres lorsque le pays était à feu et à sang sont toujours gravés dans les pages de l'histoire. L'Etat a-t-il fait suffisamment ou non pour la jeunesse ? constitue pour lui une question à ne pas poser.
Il suffit de tenir compte du taux de chômage ayant baissé jusqu'à 10%, selon les chiffres de l'ONS, pour comprendre que «nos jeunes ont besoin d'actes et non pas de discours de fitna et de haine». Et d'enchaîner «l'Algérie et les jeunes ont les mêmes ambitions», en soulignant à cet effet, que les grandes personnes ont «une lourde responsabilité vis-à-vis de la jeunesse et l'Etat est apte à relever ce défi devant l'opinion internationale «à condition d'avoir le dos protégé».
IL NE FAUT PAS S'ATTENDRE À CE QUE LE GOUVERNEMENT PLAIDE POUR LEGITIMER LA HARGA
À propos du phénomène de la harga, Ouyahia est catégorique. «Il ne faut pas s'attendre que le gouvernement plaide pour légitimer ce phénomène déjà banni par l'islam, puisqu'il est question d'entamer une aventure suicidaire. Il est du devoir du gouvernement de répondre aux besoins des jeunes, comme il doit veiller au respect de la loi également, déclare-t-il. Ouyahia estime que c'est aux jeunes aussi de se poser la question «qu'est ce qu'ils peuvent donner pour leur pays et non l'inverse, au moment où l'Algérie a redressé la barre et a définitivement clos le dossier de la crise. Il faut rappeler, selon lui, à la jeunesse, les faux pas du passé, en disant «par notre insouciance, notre populisme, nous avons perdu autrefois notre souveraineté économique».
Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a affirmé sur un autre registre que 10.000 médecins spécialistes sortiront de l'université à l'horizon 2014, soit le double des spécialistes diplômés formés durant les cinq dernières années. Concernant le volet éducation, secteur que l'on ne cesse de remettre en cause, Ouyahia affirme que le niveau de l'éducation et de l'enseignement en Algérie qui a évolué de façon considérable du point de vue quantitatif, connaît, également, une importante amélioration du point de vue qualitatif.
«Nul ne peut ignorer le développement qualitatif que connaissent l'éducation nationale, l'enseignement supérieur et la formation», a-t-il laissé entendre, en rappelant dans ce sillage que l'Etat consacre une enveloppe de 16 milliards de dollars par an aux secteurs de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la formation.
LA COMMUNE DOIT ÊTRE INDEPENDANTE FINANCIÈREMENT ET DANS LA PRISE DE DECISION
Au plan local, Ouyahia indique que l'Etat prendra en charge le manque d'encadrement au niveau des collectivités locales à travers le recyclage de près de 5.000 cadres dans les différentes spécialités et le recrutement de 10.000 universitaires, soulignant que cet effort «s'intensifiera à l'avenir».
Il précisera que le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales avait récupéré l'Ecole nationale d'administration et le réseau des centres de formation administrative en pleine expansion en vue de pallier le manque enregistré. Concernant le manque de moyens au niveau des communes, M. Ouyahia a rappelé que l'Etat avait effacé les dettes des communes à deux reprises durant les dix dernières années, soulignant que l'Etat prendra en charge beaucoup des besoins des citoyens à travers le programme quinquennal 2010-2014.
La commune doit pouvoir assurer ses propres revenus, a-t-il estimé, avant de souligner que le cahier des charges des communes devrait prévoir à l'avenir le drainage des investissements et des programmes de développement local. M. Ouyahia a, par ailleurs, exhorté les élus locaux à demeurer en contact avec les citoyens et à ouvrir la porte du dialogue sur toutes leurs préoccupations au niveau local, appelant à cette occasion à veiller à l'application de la loi partant du principe que les communes sont des institutions qui représentent l'Etat. La commune «doit être indépendante financièrement et dans la prise de décision», a-t-il déclaré en faisant savoir que cette question est examinée actuellement dans le cadre du projet de code communal.
LE PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES PRESENTE PROCHAINEMENT EN CONSEIL DES MINISTRES
Par ailleurs, M. Ahmed Ouyahia, a affirmé que le programme de développement des énergies renouvelables a été présenté au gouvernement qui l'examinera en Conseil des ministres au cours du premier trimestre 2011 afin d'élaborer un plan national pour le développement de ces énergies.
Le Premier ministre a fait remarquer, dans ce contexte, que l'introduction des nouvelles énergies en Algérie signifie «plus d'austérité dans l'utilisation des énergies conventionnelles» dans la mesure où, a-t-il poursuivi, «le prix de ces énergies sera plus élevé». Il a affirmé que «Sonelgaz, sans le soutien de l'Etat, aurait fait faillite», ce qui, «ne veut nullement signifier qu'une augmentation dans les prix de l'électricité et du gaz sera pratiquée prochainement». Au sujet de la politique agricole, M. Ouyahia a précisé que «des rumeurs circulent sur l'annulation de la subvention des prix du blé dur et tendre et de l'orge», rassurant ainsi les agriculteurs que celle-ci se poursuivra». M. Ouayahia a relevé avec regret que la longue liste des mesures gouvernementales et des orientations contenues dans le discours historique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, devant les agriculteurs en 2009, «soit mise aux oubliettes et que l'intérêt ne soit porté qu'à l'effacement des dettes des agriculteurs».
LE CRIME ECONOMIQUE REDUIT À 15%
Au sujet de la corruption, le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, a souligné les mesures prises par l'Etat pour le renforcement de la transparence dans la gestion des finances publiques et pour lutter contre la corruption et le crime économique, relevant que les nouveaux instruments de prévention, de contrôle et de répression ont donné des résultats palpables. M.Ouyahia a affirmé que l'introduction de ces instruments a permis de réaliser une avancée dans la lutte contre les fraudes fiscales, douanières et financières et de «réduire le crime économique de 20 à 15%.
Il rendra, à cet effet, un grand hommage aux cadres de l'Etat «qui ne sont pas tous des corrompus». «L'argent sale existe et la politique sale existe aussi», a-t-il déclaré en annonçant l'obligation de l'utilisation de chèque qui sera effective à partir du mois de mars. «Je me suis adressé à vous à cœur ouvert. Votre serviteur que l'on a qualifié de technocrate préfère dire les choses crûment telles qu'elles sont réellement», a-t-il conclu.


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