Dans un arrêté paru dans le dernier numéro du Journal officiel, le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a pris des mesures pour lutter contre le fléau du tabagisme. Le texte détaille les modalités d'application d'interdiction de fumer dans les établissements et structures relevant de son secteur. Ainsi, il est désormais interdit de fumer dans les établissements pour enfants assistés, ceux spécialisés dans la sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence, les foyers d'accueil pour orphelins victimes de terrorisme, foyers pour personnes âgées. Les Diar Errahma et leurs annexes, centres nationaux d'accueil pour jeunes filles et femmes victimes de violence ou en situation de détresse, établissements et centres d'accueil de la petite enfance, écoles pour enfants handicapés auditifs ou visuels, centres psychopédagogiques pour enfants handicapés mentaux ou moteurs, centres pour insuffisants respiratoires et autres structures spécialisées, sont également concernés par cette instruction. Pour que la décision soit effective, une annonce prescrivant et rappelant « l'interdiction de fumer » doit être affichée dans chaque structure affiliée au département de la Solidarité nationale. Avec cette décision, c'est la législation contre le tabagisme qui se durcit et une digue de protection de la santé publique qui se dresse. Pour rappel, la loi 58 stipule qu'il est strictement interdit de fumer dans les espaces publics et que toute infraction à ce règlement est assortie d'une amende allant jusqu'à 5.000 DA. La même loi prévoit aussi, que tous les fumeurs sanctionnés verraient leur sanction doublée en cas de récidive. Aussi, le tabac ne doit pas être vendu aux mineurs. Toute infraction à cet article est passible d'une amende de 200.000 à 400.000 DA.