Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a jugé nécessaire d'approfondir les liens entre l'Organisation des Nations unies et l'Union africaine (UA), pour aider le continent africain à exploiter au mieux son potentiel. « Je pense qu'il est absolument crucial d'approfondir davantage ces liens », selon un communiqué de l'ONU rendu public mardi. « Avec le temps, le partenariat entre les Nations unies et l'Union africaine s'est renforcé », a souligné Ban dans un discours, la veille, lors d'une réunion de haut niveau au siège de l'ONU à New York, à l'occasion du lancement de la Semaine de l'Afrique. « Notre coopération conjointe contribue à fournir des résultats en matière de prévention des conflits, de rétablissement de la paix, de maintien de la paix et de consolidation de la paix, d'aide humanitaire, de promotion de la démocratie, des droits humains, de la primauté du droit et de la bonne gouvernance, et de développement inclusif et de croissance équitable », a-t-il ajouté. Pour Ban, le Programme de développement durable à l'horizon 2030, qui a été adopté fin septembre par les Nations unies et le Programme de développement à l'horizon 2063 qui a été adopté par l'Union africaine, constituent des feuilles de route claires et leur mise en œuvre est cruciale. « Il est maintenant temps de mettre ces aspirations en action et de maintenir l'élan, en obtenant un accord sur le changement climatique aussi radical à Paris en décembre », a déclaré Ban, soulignant qu'« une grande partie du potentiel des économies de l'Afrique reste inexploitée, à la fois en termes de ressources et d'habitants. » Il a estimé que les Africains veulent une vie avec une éducation et des soins de qualité, des emplois décents, un environnement propre et des sociétés tolérantes, ouvertes et démocratiques. « Ils exigent et méritent un avenir où les armes se taisent sur l'ensemble du continent et où la pauvreté et la faim n'ont pas leur place », a insisté Ban Ki-moon. Cette année, la Semaine de l'Afrique se déroule du 12 au 16 octobre. Pendant cette semaine, le Bureau du conseiller spécial pour l'Afrique, Maged Abdelaziz, va chercher notamment à mobiliser un soutien international en faveur du Premier plan décennal de mise en œuvre de l'Agenda 2063 de l'Union africaine.