Une journée a été consacrée, en fin de semaine dernière, à la langue amazigh en présence d'auteurs, d'éditeurs et d'universitaires, tels que Mohand Ibrahim, auteur, Brahim Tazaghart, auteur et éditeur, M'hamed Djelaoui, professeur en littérature amazighe et doyen de l'université de Bouira. Brahim Tazaghart a axé sa communication sur la traduction et l'édition. Il dira que « toute maison d'édition est une institution qui doit participer à l'élaboration de la politique culturelle du pays. Une maison d'édition ne doit pas avoir un simple objectif commercial, elle doit posséder un fonds intellectuel. Il ne peut y avoir une culture nationale sans mouvement de traduction soutenu entre les langues nationales, avec bien évidemment une ouverture sur les autres langues étrangères. » De son côté, Mohand Ibrahim a cité l'exemple de l'écrivain d'expression amazigh Belaïd Aït-Ali qui a écrit son premier roman en 1946. M'hamed Djelaoui a mis l'accent sur les la problématique des chercheurs universitaires qui n'accordent pas d'importance à l'écrit en langue amazigh. Pour lui, ces derniers préfèrent écrire en arabe ou en français.