La gauche réclame la mise à la retraite anticipée de Hortefeux qui cultive un humour à la Le Pen. Une réflexion de Brice Hortefeux sur Amine Benalia-Brouch, né à Dax, de père algérien et de mère portugaise, un jeune militant durant le campus UMP à Seignosse (Landes) il y a une semaine, suscite un tollé en France. Le ministre aurait tenu ses propos sur le beur qui «boit de la bière et mange du cochon» qui lui a été présenté : «Il ne correspond pas du tout au prototype. Une réflexion de Brice Hortefeux sur Amine Benalia-Brouch, né à Dax, de père algérien et de mère portugaise, un jeune militant durant le campus UMP à Seignosse (Landes) il y a une semaine, suscite un tollé en France. Le ministre aurait tenu ses propos sur le beur qui «boit de la bière et mange du cochon» qui lui a été présenté : «Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes», déclare, en riant, le ministre de l'Intérieur, la main posée sur l'épaule du jeune homme. La gauche réclame la démission du ministre de l'Intérieur. Le Premier ministre François Fillon et le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel qui sont venus à la rescousse et dénoncé «une campagne de dénigrement assez scandaleuse» de celui qui a été nommé en juin dernier à l'Intérieur pour relancer la lutte contre l'insécurité après un passage à l'Immigration, à partir de vidéo sur internet et de propos «sortis de leur contexte», ne semblent avoir convaincu personne. Notamment les organisations de défense des droits de l'Homme. Il n'est pas à son premier «dérapage», rappellent-elles espérant de lui au «moins des excuses publiques». «Pour qu'il y ait excuses, il faudrait qu'il y ait faute», riposte-t-il en dénonçant un «lynchage médiatique». L'ami de Nicolas Sarkozy se défend d'avoir eu des paroles douteuses ou racistes. Il jure qu'il parlait des Auvergnats et qu'il n'a voulu faire «aucune référence à une origine ethnique, maghrébine, arabe, africaine». Pour les socialistes, choqués par les propos du ministre, «la question n'est même pas de savoir s'il faut ou pas qu'il démissionne du gouvernement, mais que fait-il encore au gouvernement ?» Certains leaders de la gauche comptent monter au créneau dans les prochains jours pour réclamer la mise à la retraite anticipée de Hortefeux qui cultive un humour à la Le Pen.