M. Rakhroukh, responsable marketing et foncier à l'établissement de la nouvelle ville de Hassi Messaoud, a annoncé, lors d'une visite sur le site, que le projet de la nouvelle ville, destinée à délocaliser Hassi-Messaoud, sera réceptionnée en 2030. L'établissement, qui joue un rôle de viabilisateur, est en train de préparer les quartiers prioritaires qui devront, d'ici à 2020, accueillir 45.000 habitants avec le siège de l'APC, la sûreté de daïra, etc. L'établissement compte bientôt lancer un appel à manifestation d'intérêt pour les investisseurs désirant occuper au sein de la nouvelle ville des parcelles de terrain et y installer leurs projets. Pour avancer dans les travaux, un contrat avait été signé avec un groupement d'entreprises constituées de Cosider construction et Cosider travaux publics, l'Entreprise de génie civil, filiale de Sonatrach, et Kahrif, filiale de Sonelgaz. Selon Rakhroukh, « les travaux d'aménagement et de terrassement étaient, à septembre 2015, autour de 20% ». L'OPGI a pu bénéficier, récemment, de sept assiettes de terrain pour son programme de 2000 logements. « Leur réalisation a été confiée à une entreprise chinoise qui doit démarrer les travaux début 2016 », souligne-t-il. Les lots seront alloués, comme le stipule la réglementation, sous forme « de concessions pour les investisseurs et de concessions cessibles pour les logements », explique Rakhroukh. La ceinture verte, qui est déjà visible et qui sert de protection à la nouvelle ville, a donné sa deuxième récolte de dattes. « Nous avons accusé du retard sur le projet, mais le rythme de réalisation est satisfaisant », assure-t-il.