Le président de la Forem, Mustapha Khiati, a mis l'accent, hier, à Alger, sur l'importance de mettre en place des « cellules d'écoute » composées de psychologues et sociologues au niveau de l'ensemble des écoles afin d'atténuer la violence en milieu scolaire. Khiati a précisé, en marge d'une journée d'étude intitulée « Vers un projet d'une école algérienne sans violence », que ces cellules d'écoute permettront de prendre connaissance des problèmes auxquels les élèves sont confrontés et leur inculquer la culture de la paix, de la tolérance et l'acceptation de l'autre en vue de venir à bout de la violence en milieu scolaire. Khiati a imputé la violence en milieu scolaire, notamment à la « surcharge des classes et la déperdition et l'échec scolaires », estimant que « la détérioration de la relation enseignant-élève constitue la principale cause à l'origine de comportements agressifs chez l'élève ». Organisée par la Forem en coordination avec la CNCPPDH et l'Observatoire national des droits de l'enfant, la journée d'étude sera sanctionnée par trois propositions sur la prise en charge éducative et psychologique des élèves, parents, enseignants et personnels des écoles afin qu'ils puissent bénéficier d'orientations et de formations dans la perspective du projet d'une école algérienne sans violence.
