« L'armée nationale populaire ne doit pas entrer dans les conflits de la classe politique. Son rôle est de protéger le pays de toute ingérence étrangère et de veiller sur ses frontières. Elle ne doit pas s'immiscer dans des questions qui nourrissent les conflits, elle est la colonne vertébrale qui préserve la nation. L'Algérie est ciblée pour ses richesses et sa position stratégique. Pour cela, il faut bâtir des institutions solides et fortes de leurs hommes », c'est ce qu'a déclaré, hier, à Alger, estimé Belaïd Abdelaziz, secrétaire général du Front El Moustakbal, à l'ouverture de la troisième session du conseil national du parti. Belaïd a appelé à « un dialogue large » sur la Cnstitution, un dialogue dont le peuple sera le principal acteur et non un dialogue restreint dans les coulisses » entre les hommes politiques pour aboutir à une Constitution riche et homogène conforme aux aspirations et aux attentes du peuple. Le peuple est conscient, dira-t-il, il faut prendre en considération son mot. Le premier responsable du parti a prôné l'installation d'une commission nationale indépendante élue qui veillera sur les élections, ce qui conférera la légitimité aux institutions de l'Etat. « Il faut restituer au peuple sa souveraineté et ne pas parler en son nom », a-t-il indiqué.