Les préparatifs des funérailles du défunt Hocine Aït-Ahmed, décédé, mercredi dernier, en Suisse, se poursuivent. Hier, une cérémonie de recueillement sur la dépouille du grand militant de la cause nationale a eu lieu à Lausanne, a indiqué Rachid Lamdani, membre de la direction du Front des forces socialistes (FFS). La dépouille du défunt est attendue demain au siège du parti où une veillée funèbre se tiendra dans la soirée de jeudi à vendredi. Le lendemain, Dda L'Hocine sera enterré à Aïn El Hammam, dans la commune d'Aït Yahia, à 45 km de Tizi Ouzou. « Un rush est attendu demain au siège du FFS. Des préparatifs s'imposent pour assurer à Dda L'Hocine l'hommage qui lui est dû », signale un autre membre du parti. Des travaux d'embellissement et de nettoyage du siège ont, par ailleurs, eu lieu, a-t-on constaté sur place. D'autre part, la direction du parti assure que des moyens importants ont été déployés par la commune d'Aït Yahia pour le bon déroulement des funérailles. Ainsi, l'entrée des véhicules particuliers sera strictement interdite au village natal de Hocine Aït-Ahmed. Des aires de stationnement ont été aménagées dans les différentes entrées d'Aït Yahia et des navettes de bus de transport des voyageurs sont également prévues à partir de ces points pour permettre à tout le monde d'assister à l'enterrement. « Un homme de cette grandeur d'âme qui a mis sa vie au service de la nation mérite qu'on lui rende le plus grand des hommages », a déclaré Hamdane Tadjeddine Anrouch, militant aux côtés d'Aït Ahmed en Egypte en 1950. Sur une photo de famille des militants algériens en Egypte à la main, Anrouch se tenait aux côtés du défunt. « Cette photo a été prise en août 1950 et publiée par toute la presse égyptienne pour parler de la cause algérienne en ce temps-là », a-t-il précisé. « Regardez, Aït-Ahmed se tient fièrement debout, tiré sur quatre épingles. Il représente à jamais la fierté nationale », a-t-il estimé. Les préparatifs continuaient au siège du parti tandis que des citoyens, des chefs de parti et des responsables affluaient toujours au siège pour présenter leurs condoléances ou signer le registre des condoléances.